Un futur giratoire, une avenue Jean-Jaurès réaménagée, une nouvelle voie végétalisée… et des bâtiments qui pourraient reprendre vie. Telles sont les perspectives qu’englobent les travaux qui ont débuté au pont de Lyon.
Le chantier est de taille et sera de longue haleine. Il va s’entendre de février 2022 à l’été 2023. Autant dire s’il est imposant et donc sensible dans une zone qui voit passer chaque jour un flux de plus de 12 000 véhicules. Depuis le 14 février, les travaux préparatoires des réseaux ont démarré. À partir de juin, commenceront les travaux de réaménagement proprement dits. Ainsi y aura-t-il la création d’un vaste giratoire à la jonction de l’avenue de Lyon, de la rue de l’École Normale et de l’avenue Jean-Jaurès pour mieux réguler la circulation aux heures de pointe. L’avenue Jean-Jaurès sera réaménagée entre le nouveau giratoire et l’avenue Pierre-Sémard, et une nouvelle voie végétalisée à double sens de circulation pour raccorder le boulevard Jules-Ferry sera créée. Des traversées piétonnes seront sécurisées avec la création d’un plateau piétonnier. Un parvis sera aménagé aux abords du site Delestraint. Le réseau Vélo Express passera lui aussi par là avec l’aménagement d’une voie cyclable bidirectionnelle séparée de la chaussée, créée depuis le nouveau rond-point jusqu’à celui du Stand, lequel va faire l’objet de réaménagement pour accueillir une voie cyclable. Il faudra alors grignoter sur l’extérieur et notamment revoir l’un des accès d’Intermarché. La globalité de l’investissement est estimée à 5 M€ TTC : études et travaux.
Quel devenir pour les bâtiments du Département ?
Le Conseil départemental entend regrouper ses différents services sur le
site de la Madeleine, notamment dans les bâtiments Ste-Thérèse et St-Antoine dont les travaux de rénovation vont débuter en Pierre Lurin, vice-président délégué aux finances mais aussi aux bâtiments, explique : « Nos services sont dispersés à travers la ville dans des immeubles qu’on loue ou qu’on possède. Ce n’est pas du tout rationnel, ni fonctionnel. On se donne 4, 5 ans pour arriver à un regroupement ».
Le devenir de la brasserie Mutzig
Pour l’élu burgien, dans ce quartier de la gare, d’importants lieux stratégiques sont à remettre en activité. À commencer par l’ancienne
brasserie « Mutzig » pour laquelle un appel à projets avec un cahier des charges précis sera lancé pour sa réhabilitation, tout en conservant sa façade. Le Département, pilote de cette opération, entend organiser une large consultation sur le devenir de ce lieu, en privilégiant l’installation
d’activités, avec les milieux économiques, culturels, l’association des architectes, les chambres consulaires et en y associant la municipalité qui possède une petite parcelle qui jouxte la brasserie.
Et l’ancienne École normale ?
Tout proche de là, se situe l’INSPE, l’ancienne École normale, dont les occupants doivent rejoindre la Charité et où le Département envisage le réaménagement des locaux existants, la construction de nouveaux bâtiments pour accueillir les ateliers de conservation du patrimoine et les collections, actuellement entreposés dans l’ex-brasserie, et le déménagement des archives départementales.
Le site du SDIS au Peloux
Un peu plus loin, mais dans le même secteur, rue Delestraint, un vaste bâtiment abrite de nombreux services. Une fois ces derniers installés à la Madeleine, le Département s’en séparera. Reste le site du Peloux, anciennement le SDIS, qui sert de parking, notamment aux usagers de la
SNCF et qui appartient en grande majorité au Conseil départemental. 20 342 m2 qui pourraient servir plus tard, toujours de parking, mais pour les véhicules personnels des agents départementaux qui vont arriver en grand nombre sur le site de la Madeleine. Des discussions sont en cours avec la mairie.
