Posté le 5 mai 2022 par La Rédaction

Arrivé « par hasard » dans le monde du basket, Didier Lamy est désormais le coprésident de la JL Bourg.

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Comme quoi une simple soirée entre amis peut changer le cours d’une vie… À la fin des années 90, alors directeur de développement chez Manpower, Didier Lamy se retrouve invité à un match de basket. « En sortant de la salle, je me suis dit qu’il y avait un truc, là », sourit-il. Tellement convaincu que plus de 20 ans plus tard, le voici désormais n°2 de la JL Bourg, président du conseil de surveillance et du club affaires BB+, « qui s’apprête à fêter son 300e membre ». Une « histoire d’hommes », racontée avec ardeur par le dirigeant bénévole. Après avoir connu le club comme Petit Poucet sportif et structurel de l’élite, il peut désormais s’enorgueillir de sa croissance. « Les gens extérieurs ne se rendent pas compte de la dimension qu’a pris la JL en 5-6 ans. Il y a toute une diversification d’activités où l’on essaye d’être le moins dépendant possible des résultats sportifs, mais le déclic a été l’arrivée d’Ekinox. On est passés d’une 2CV à une Ferrari. » Issu du cru, « pur ventre jaune », Didier Lamy s’attache également à faire du basket un vecteur de promotion du territoire. « Bourg-en-Bresse, le Département de l’Ain, ce n’est pas qu’on a une mauvaise image, c’est qu’on n’a pas d’image. Modestement, on peut contribuer à changer cela. » Avec un adage répété à l’envi, lui l’adepte des slogans imagés. « La réussite, c’est comme le pastis : un tiers de passion et deux tiers de transpiration. Quand on fait cela en prenant du plaisir, on est drôlement plus performant. » La preuve par les faits…


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Souvenirs européens…

Devenue un club européen en 2020, la JL Bourg s’est déplacée partout sur le continent en un an et demi, de Las Palmas jusqu’à Kazan. 17 déplacements au total, qui ont tous vu Didier Lamy faire partie de la délégation burgienne. « Je suis allé dans des endroits où je ne serais jamais allé sans le basket », glisse-t-il. Pour de multiples souvenirs marquants… « Le premier à Istanbul », forcément, mais la Turquie dans son ensemble, avec un séjour « fabuleux » à Bursa en mars dernier. « Ils ont un sens incroyable de l’hospitalité. Nous avons été avec des gens comme l’ambassadeur et le consul, puis nous avons eu droit à une grande réception après le match, avec des tables immenses et de petits drapeaux français et turcs. En plus, l’ambiance était terrible. » Le plus hors normes ? Kazan, « avec son grand ciel bleu, ses journées très courtes et son climat très froid. Tout est décalé par rapport à ce que l’on vit ici. » L’impression d’avoir vécu « un rêve éveillé », suite à un tour en motoneige sur la Volga. « On a fait des choses extraordinaires », synthétise-t-il, en évoquant les « étonnantes » villes des Balkans, Belgrade et, surtout, Ljubljana, ou les « endroits mythiques » comme Bologne et Venise. Cela change des voyages habituels du championnat de France, vers Gravelines ou autre…