Posté le 1 septembre 2022 par La Rédaction

La photographe Corinne Bertrand a rencontré Laurent Wallaert-Leclercq (dit Lil’Panda, son nom d’artiste, ou Lolo pour les intimes), tatoueur, qui a ouvert son salon Bonjour tristesse, le 3 juin, à Bourg.

Son parcours
Je suis un Ch’ti pure souche. J’ai donc commencé le tatouage à Lille en 2003 et depuis, j’ai pas mal bougé afin d’apprendre un peu plus avec d’autres artistes (car on a toutes et tous des techniques différentes) que ce soit en France, au Canada ou dernièrement en Suisse.
Je suis un fan du style old school traditionnel, mais je suis aussi ouvert au maori, au style graphique ou floral et plein d’autres… et ce n’est pas parce que je suis un garçon que je ne sais pas faire du trait fin et léger, bien au contraire !

Pourquoi Bonjour tristesse ?
Cela fait référence à un poème de Paul Éluard, qui sera repris par Françoise Sagan pour son 1er roman dans les années 50.

Les qualités requises pour être tatoueur ?
C’est avant tout un métier-passion. Je dirais qu’il faut avoir l’esprit ouvert, des qualités de dessinateur, le tout accompagné d’un peu de folie et de bonne humeur !

Une anecdote ?
J’ai tatoué un paquet de cigarettes sur un homme de 84 ans, c’était celui de son meilleur ami, disparu pendant la guerre d’Algérie.