Posté le 6 octobre 2022 par La Rédaction

Après un certain temps en collectif, Cyrille Nicolas a ouvert, en solo, son studio piercing. « J’ai un espace plus grand et fonctionnel et je peux développer mes vitrines de vente de bijoux avec plus de choix et de haut de gamme. » Très tôt, Cyrille a choisi ce mode artistique, « c’était en moi et comme je ne sais pas dessiner, le tatouage c’était hors de question ». Sur l’écran de son ordinateur, les rendez-vous s’alignent. Souvent les clients demandent conseil avant de passer « au premier acte », Cyrille donne des recommandations selon la morphologie de la personne qui est en face de lui, « tout n’est pas perçable et je conseille sur le choix du bijou suivant la zone à percer (comme le septum, le conch, le daith entre autres) ». Le pierceur ou piercer tient à préciser qu’il est très strict au niveau hygiène, son matériel stérilisé est déballé devant sa clientèle.

Quand on lui demande quelles sont les motivations de ses clients (des femmes en majorité), il répond après réflexion : « C’est une manière de s’affirmer, de se composer une carapace, d’appartenir à un groupe et il y a parfois la mode people, mais moins que pour le tatouage ». Concernant l’accoutumance, c’est un peu comme le tattoo, certains se contentent d’un piercing et d’autres enchaînent…

Steel on Skin
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