Posté le 3 novembre 2022 par La Rédaction

Entre la seconde et la première, le lycée Saint-Pierre propose à ses élèves de passer une année scolaire à l’étranger afin d’appréhender une autre culture et de perfectionner la langue de leur choix.


Il s’agit d’une année de scolarité supplémentaire par rapport à un cursus classique en France. Les familles peuvent s’appuyer sur des organismes ou associations partenaires du lycée qui facilitent l’organisation du séjour (AFES, Rotary, CEI, Wep). Cette année, 19 élèves sont partis en immersion complète (scolarité mais aussi vie quotidienne) aux quatre coins du monde (États-Unis, Irlande, Autriche ou encore Danemark).
« Le lycéen a tout à gagner : confiance en soi, autonomie, maturité, à vivre une telle expérience. Il va développer des facultés d’adaptation et d’ouverture aux autres, qui vont lui permettre d’ouvrir de multiples portes vers l’enseignement supérieur », explique Barbara Chanel, professeure de lettres modernes en charge du dispositif.

Aline Boquillod nous raconte son parcours : « Je suis partie en Norvège où le lycée n’est pas du tout organisé comme en France. Notamment au niveau des horaires. Ma plus grosse journée d’école est de 8 h à 14h30 et la plus courte de 9h 45 à 13 h30. Chaque cours dure 45 minutes, suivi d’une pause de 5 à 10 minutes. L’établissement est aussi plus ouvert sur l’extérieur ; c’est déjà le cas dès l’école primaire où les élèves disposent de plusieurs entrées ou sorties.

La relation entre professeur et élève diffère également ; le vouvoiement n’existe pas en Norvège on les appelle donc par leur prénom. Le retour a été difficile pour me réadapter à la culture française. Mais j’étais contente de retrouver ma famille, mes amis… Également la nourriture : le pain et le fromage m’ont beaucoup manqué. Mes parents m’ont d’ailleurs envoyé du Comté deux ou trois fois. » Recherche familles d’accueil

Depuis une vingtaine d’années, l’Institution Saint-Pierre reçoit des lycéens étrangers pour une durée variable, de quelques mois à une année scolaire. Les familles d’accueil sont indispensables dans le cadre de ces échanges internationaux. Pourtant, elles se font de plus en plus rares. Au mois de septembre, des jeunes devaient rejoindre le lycée et n’ont pas pu le faire faute de famille d’accueil. Onze élèves étrangers (Italie, Allemagne, Irlande, Mexique, Nouvelle-Zélande) sont actuellement à Bourg dans le cadre d’un séjour linguistique.