Posté le 30 janvier 2023 par La Rédaction

Il est un crooner aux mille visages… L’homme né sur la belle terre bretonne
de Quiberon est à la fois auteur, compositeur et interprète. Acteur et écrivain, aussi. Bertrand Belin n’est arrivé dans la musique – en solo, après quelques expériences collectives – qu’autour de ses 30 ans. Ses deux premiers opus, sortis respectivement en 2005 (Bertrand Belin) et en 2007 (La Perdue), n’ont pas eu le retentissement du troisième, Hypernuit, sorti 3 ans plus tard, encensé par la critique et récompensé par l’Académie Charles-Cros. Avec un timbre grave et un débit nonchalant comme signature, Bertrand Belin s’installe peu à peu comme l’héritier naturel d’Alain Bashung. En parallèle de ses travaux, il écrit pour d’autres. Notamment Olivia Ruiz, Michel Delpech, Bénabar et, plus tard, Vanessa Paradis. Il signe la musique de films et spectacles, tels que Avec Marinette, saluée en 1999 lors du Festival de Clermont-Ferrand. Il est aussi sur scène, dans l’adaptation du disque Imbécile d’Olivier Libaux et le spectacle Sombreros de Philippe Decouflé. L’artiste sort ses quatrième (Parcs, en 2013) et cinquième albums (Cap Weller, en 2015), dont le dernier reçoit en 2016 le Prix Raoul-Breton décerné par la Sacem. La consécration arrive avec le sixième album, Persona, qui vaut à Bertrand Belin d’être appelé le Nick Cave français. Avec déjà trois ouvrages à son actif (Requin, Littoral et Grands carnivores), il publie fin 2020 Vrac, où il aborde exclusivement son enfance et son adolescence avec, toujours, le talent du faiseur de mots… 2022 marque le retour de l’artiste avec un septième album baptisé Tambour vision. Onze titres confiés – cette fois – davantage aux synthés qu’à la guitare, avec en toile de fond les angoisses de l’actualité. Inlassablement aussi, la liberté.

Vendredi 17 février (20:30) La Tannerie – Bourg – 28 e
Première partie : Vanille