Posté le 2 mars 2023 par La Rédaction

Très rares sont les personnes qui n’ont pas connu au moins un épisode de stress chronique dans leur vie. Les femmes (près de 7 femmes sur 10) se disent stressées dans leur quotidien et les jeunes (57% des 25-34) sont plus touchés par ce fléau de notre mode de vie actuel. Pourtant, à l’origine, il s’agit d’un mécanisme naturel de réaction qui permet de s’adapter à un danger ou une situation imprévue. Nos très lointains ancêtres ont pu survivre grâce à lui. Lorsqu’ils se trouvaient en situation dangereuse (face à un ours par exemple), ils n’avaient que 2 solutions… fuir ou combattre.

Ainsi, un ensemble de processus se mettait en place à l’intérieur du corps afin de fournir de l’oxygène et du glucose aux muscles et au cerveau : augmentation du rythme cardiaque, de la tension, du taux de sucre… Une fois la fuite réalisée ou, si nécessaire le combat, tous les paramètres revenaient à la normale. Nous sommes physiologiquement faits pour fonctionner comme cela. Aujourd’hui, l’ours a été remplacé par des dossiers urgents, des clients parfois agressifs, des tâches de plus en plus nombreuses à mener, une saturation d’informations et de mails, un emploi du temps surchargé de rendez-vous professionnels, familiaux et personnels… Autant « d’agresseurs » auxquels il faut réagir et à cause desquels le niveau de stress qui devrait être transitoire devient chronique. Les symptômes les plus fréquents du stress chronique sont des douleurs musculaires ou articulaires, des palpitations, des troubles du sommeil, des troubles de la digestion. Du côté du mental, cela se traduit par une sensibilité ou une nervosité accrue, de l’excitation, de la tristesse, un sentiment de mal-être, des difficultés à se concentrer, à prendre des décisions ou des initiatives… Tous ces signaux sont autant d’alertes qui vous disent qu’il faut apporter des modifications dans votre vie. Le risque, à trop « tirer sur la corde », est que cela se termine un jour par un burn-out. Cet état d’épuisement extrême sera beaucoup plus dommageable pour la santé et nécessitera un long rétablissement. En tout premier lieu, il faut chercher à identifier et à réduire vos « stresseurs ». Sont-ils en lien avec le travail, la famille, les finances, des problèmes de santé… ? Avez-vous une marge de manœuvre pour agir dessus ? Il faut dans la mesure du possible agir sur les causes.

Magnésium & oméga 3

Si ce n’est pas possible facilement ou rapidement, veillez, pour mieux faire face au stress, à avoir une alimentation riche en :

  • magnésium : céréales complètes, fruits
    secs, fruits de mer, bananes, chocolat noir, légumineuses, germe de blé, sarrasin, épinards…
  • oméga 3 : huiles de colza/noix/lin, noix, graines de chia, mâche, sardine,
    maquereau, saumon, œufs enrichis (Bleu-Blanc-Cœur)…

En cas de stress important, il est très intéressant de vous complémenter en magnésium. Il existe des formules très assimilables à base de bisglycinate et de citrate :

  • Ergymag chez Nutergia (en pharmacie), en cure de 21 jours. Si besoin, vous pouvez vous complémenter en oméga 3 : Ergy 3 chez Nutergia.

Les fleurs de Bach peuvent vous apporter un soutien émotionnel temporaire : 3 gouttes, 3 fois par jour en dehors des repas pendant 21 jours. Marque Deva ou Biofloral. En pharmacie ou magasin bio. Si vous n’identifiez pas ce qui vous stresse, vous pouvez utiliser Aspen (fleur n°2). En revanche, pour des peurs bien identifiées comme un entretien, des examens… vous pouvez utiliser Mimulus (fleur n°20). Avoir une activité physique régulière (sport, marche, jardinage…) vous permettra également d’équilibrer votre système nerveux. Et pour conclure, je ne peux que vous conseiller de vous accorder des moments de convivialité et de détente avec votre famille et vos amis. Car finalement, que serait la vie sans eux ?
À votre santé !