Le marché de l’immobilier dans l’Ain affiche toujours une belle santé selon la dernière note de conjoncture immobilière éditée par la Chambre des notaires de l’Ain. « L’année 2018 a vu le nombre de transactions immobilières augmenter. Cette augmentation s’est poursuivie toute l’année 2019 et ne semble pas faiblir », assure Me Caroline Grosjean, présidente de la chambre des notaires de l’Ain. Les notaires Constatent que le nombre des transactions a augmenté en volume mais que les prix ont moins augmenté que sur le marché national. « Cela est sûrement dû au fait que dans les années 2000, le marché était plus tendu, c’était un marché qui privilégiait les vendeurs, moins de biens à vendre que d’acquéreurs », explique Me Grosjean. Dans l’Ain, le prix au m2 médian des appartements anciens (1 950€/m2 dans l’Ain et 1 400€/m2 à Bourg) et maisons anciennes (207 000€ dans l’Ain et 186 700€ à Bourg) enregistre tous deux une hausse de +2%. À noter également que le prix médian du m2 des terrains à bâtir dans l’Ain atteint 77 700€, soit une érosion de 6% sur l’année (hors Pays de Gex).
Enfin, on note une progression des ventes des terrains de petite surface (inférieure à 600 m2) mais globalement la demande de terrains à bâtir diminue sur le secteur de Bourg. Les statistiques réalisées par les notaires sur les avant-contrats laissent apparaître une hausse des prix sur la fin de l’année 2019 qui devrait se poursuivre en 2020 mais de manière contenue. « L’immobilier est une valeur refuge, après l’or dont le prix grimpe en flèche. Les produits d’épargne affichent un rendement plus que limité et baisse autant que les taux d’intérêt. L’épargnant perd moins d’argent à contracter un emprunt immobilier qu’à placer ses fonds », rappelle Me Grosjean. Le département de L’Ain affiche un bilan positif avec des augmentations de ventes impressionnantes en Pays de Gex et en Côtière. Et pour la première fois depuis longtemps, les professionnels constatent également un manque de biens à vendre sur le secteur burgien.
