Posté le 30 avril 2020 par La Rédaction

Tout jeune, Michaël courait derrière son beau-père qui possédait quelques ruches et faisait du miel. Très vite, il s’est pris de passion pour les abeilles et tout ce qui se rapproche de la nature. C’est en se promenant sur un marché médiéval que le futur cirier a eu le déclic. Il est alors en admiration devant un stand de bougies. Il commence à dialoguer avec l’exposant. Michaël a un coup de foudre pour ce stand et le travail réalisé pour la confection de ces bougies. De retour chez lui, fort des conseils donnés par ce cirier, il continue ses recherches sur internet. Ainsi, il découvre le manuel “L’art du cirier” de la manufacture Trudon, qui explique tous les tuyaux de ce métier d’époque.

Il ne reste plus qu’à ce néophyte à passer à la pratique. Cet apprenti a des exigences : fabriquer des produits français et naturels. Son fournisseur de cire d’opercules, il le trouvera à Dijon. Quant à la cire en pain, elle vient de Bretagne. En septembre, le jeune homme crée son auto- entreprise. Ses premières bougies sont à la vente. Les bougies alvéolées sont sous forme de plaques qu’il doit recouper aux dimensions désirées. Quant aux bougies moulées, le principe est de fondre la cire en pain au bain-marie et de la couler dans des moules spécifiques. Ses tarifs varient de 1,50€ à 20€.

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