Posté le 24 août 2020 par La Rédaction

Tout juste signataire de son premier contrat professionnel, le jeune meneur originaire de Toulouges aborde avec gourmandise la saison censée confirmer tout son potentiel.

Reprenez votre Ma(g)ville de septembre 2019 et cherchez la place accordée à Hugo Benitez. C’est simple, son nom n’y apparaît pas une seule fois… À juste titre : il n’était initialement pas prévu dans l’effectif professionnel de la JL Bourg. Et pourtant, le Catalan fut l’une des révélations du championnat de France. Hugo Benitez, c’est l’histoire d’un jeune à qui tout réussit. Une tête bien faite d’abord, titulaire d’un baccalauréat scientifique mention très bien puis capable de valider une première année de licence STAPS en officiant en parallèle en Jeep ÉLITE. De quoi lui valoir aussi, sur le terrain, une intelligence de jeu largement au-dessus de la moyenne. Et un palmarès qui reflète cette précocité : vainqueur de la Coupe de France cadets en 2018 en étant élu MVP de la finale, champion de France cadets en 2019, vice-champion d’Europe cadets de 3×3 en 2019 et meilleure évaluation du championnat Espoirs la saison dernière, avant d’être promu à plein temps chez les pros.

Futur emblème de la JL ?

Quatre ans après son arrivée dans l’Ain, Hugo Benitez a ainsi paraphé, pendant le confinement, son premier contrat professionnel, courant jusqu’en 2023. « Je n’aurais pas supporté qu’il puisse aller jouer ailleurs », avoue aisément Julien Desbottes. « Ce garçon colle parfaitement à l’image de notre club. » Issu de l’école des meneurs de la JL Bourg, le joueur ne se voyait de toute façon pas poursuivre son apprentissage ailleurs qu’à Ekinox. « C’était important pour moi de passer pro dans le club qui m’a formé », souligne-t- il. « On voit que la JL est en train de grandir et tant que je peux progresser ici, j’en serais très heureux. » Des propos qui vont de pair avec ceux du président Desbottes, désireux de faire d’Hugo Benitez le symbole de la JL Bourg à terme. « En France, personne ne représente l’emblème de son club, tout en y ayant été formé et en y étant resté fidèle. Il faut que ce soit Hugo à Bourg. »

« […] tant que je peux progresser ici, j’en serais très heureux ! »

Biberonné au basket espagnol au cours de son enfance dans les Pyrénées-Orientales, l’enfant de l’USA Toulouges n’a jamais caché son attirance pour le FC Barcelone, « le rêve ultime de [sa] carrière ». En attendant, moins d’un an après avoir été lancé dans le grand bain un soir d’octobre contre Orléans, il a déjà compris qu’il était sur la bonne voie. « Ça va être incroyable de jouer l’EuroCup, surtout au vu des équipes de notre poule. Ça va me permettre de gagner beaucoup d’expérience. Quand on voit que Pau Ribas et Ante Tomic, deux joueurs qui étaient à Barcelone la saison dernière, vont venir à Bourg, on se dit qu’on n’est plus très loin d’affronter des équipes comme le Barça », conclut-il avec le sourire d’un garçon qui a l’habitude de tout faire plus vite que les autres…