Posté le 2 septembre 2021 par La Rédaction

Responsable du centre de formation, Fabrice Serrano est un « historique » de la JL Bourg. Longtemps sous les feux des projecteurs, il va désormais œuvrer dans l’ombre, principalement assigné à la gestion de la vie quotidienne des jeunes pousses du club.

Joueur professionnel, préparateur physique, entraîneur des Espoirs, responsable du centre de formation… Personne n’égalera sûrement jamais Jean-Luc Tissot au niveau du nombre de postes occupés au sein de la JL Bourg mais Fabrice Serrano (50 ans) commence à pouvoir se targuer d’un joli éventail de fonctions.

Après deux saisons inégales à la tête des U21 (2e puis 14e), le natif de Bron a toutefois souhaité s’éloigner des parquets cet été, laissant le costume d’entraîneur à Slobodan Savovic. « J’avais la volonté de plus m’orienter vers le développement individuel et de me recentrer sur la préparation physique », nous explique-t-il. « Ce changement résulte d’un ensemble de facteurs, y compris l’envie de mon côté de ne plus forcément coacher sur la catégorie U21. » Si l’ancien joueur de Besançon continuera certes à garder le contact avec le terrain en participant aux entraînements des jeunes et en assurant la préparation athlétique de toutes les équipes de la JL, il va principalement pouvoir se consacrer à la gestion du centre de formation. « Il s’agit d’un rôle au quotidien, d’accompagnement pour les jeunes mais aussi destiné à rechercher un meilleur fonctionnement pour le centre, une meilleure qualité de travail, une meilleure qualité d’écoute, etc. »

Fabrice-Serrano
©Christelle Gouttefarde

Au-delà de son investissement auprès des Cadets et des Espoirs, Fabrice Serrano est surtout un témoin privilégié de l’incroyable évolution du club lors des dernières années. Arrivé dans l’Ain en 1994, il menait la Jeu lors d’affrontements de troisième division contre Vienne, Ajaccio ou Castelnau-le-Lez, avant de participer à l’ascension jusqu’à la Pro A, où la JL faisait office de Petit Poucet. Une époque désormais bien lointaine… « Ah oui, cela n’avait rien à voir avec maintenant », en rigolerait-il presque. « Honnêtement, je n’aurais jamais cru que la JL puisse attendre ce niveau-là, c’est quelque chose d’extrêmement impressionnant. Vu d’où on est parti, c’est une vraie prouesse de plein de personnes qui ont permis à ce club de connaître une ascension fulgurante. » Et lui-même pourrait s’y inclure puisque l’on ne peut être étranger au développement d’une société lorsqu’on lui dédie presque l’intégralité de sa vie professionnelle. « La JL est mon club de cœur », consent-il. « J’y ai joué neuf ans, j’y ai connu d’autres rôles importants. Et même lorsque je suis parti travailler sept ans à l’ASVEL, j’ai continué de vivre ici. Je n’ai jamais vraiment quitté Bourg, qui est devenue ma ville d’adoption. Ma carrière est plus que liée à Bourg-en-Bresse. »