Posté le 1 décembre 2021 par La Rédaction

Emma Mermet a toujours été fascinée par l’Inde et les voyages. Après une Première littéraire, elle décide de travailler dans une blanchisserie pour se faire de l’argent et partir en Angleterre, « j’y suis restée plus de deux ans à exercer dans un fish and chips londonien. » Ensuite Emma décide de partir pour un long périple en Asie du sud-Est avec son compagnon, « six mois pour découvrir le Cambodge, le Vietnam, le Laos, puis c’est l’Australie et encore trois mois au Laos. » Rentrée en 2020 après 10 ans de « baroude », elle se découvre amoureuse du pays qu’elle avait quitté. Elle qui a vécu en van ou caravane, elle aide, en fin d’année 2020, un ami à restaurer un van et c’est à ce moment qu’elle s’aperçoit qu’elle aime « bidouiller, bricoler » et arrive l’envie de se construire un petit pied-à-terre. En novembre 2020, elle commence à tracer au sol les dimensions d’une remorque, « pour voir ce que je pouvais y faire renter. » Après le rêve, l’analyse des besoins : qu’est ce qui est essentiel pour moi, un frigo ? une douche ? quel chauffage ? Ce n’est pas le plus facile pour Emma, mais les amis sont à ses côtés, notamment « Thomas Rongier de l’entreprise Piron charpente qui a été mon meilleur allié pour la conception du plan, l’ossature bois. » Toujours aussi décidée, Emma s’allie à son père et occupe un hangar à Villereversure pour son chantier. Elle réunit une équipe de jeunes arrivés d’un peu partout, « des amis de tous les jours aux inconnus rencontrés sur les réseaux sociaux. » Ils imaginent, échangent, essayent, se trompent et triomphent, et après quatre mois de construction, la tiny house a quitté le hangar pour s’installer dans l’Ain.