Posté le 3 novembre 2022 par La Rédaction

Pour la neuvième année consécutive, l’équipe du Zoom organise son festival de courts métrages qui va investir différentes salles de cinéma du département.

Va-t-on dérouler le tapis rouge (ou d’une autre couleur d’ailleurs) le 22 novembre devant l’entrée de la Grenette ? Réponse dans quelques jours. Car après le Festival du film d’animation pour la jeunesse, du 17 au 21 octobre, la place de la Comédie va accueillir durant cinq jours la Balade des courts. Depuis 2013, le Zoom organisait la manifestation dans ses locaux rue de la Citadelle, non loin de la gare. Pour cette neuvième édition, le festival migre, et il va s’installer dans un vrai cinéma, la Grenette donc.


« Cette année, c’est en quelque sorte l’année 01 de la formule rêvée il y a neuf ans, quand nous avons lancé le festival », se réjouit Aurélie Marpeaux, la directrice (et fondatrice) du Zoom : « Le fait d’avoir un vrai partenaire comme le Cinémateur et l’exploitant des salles, et des salles partenaires à Ambérieu (le Ciné Festival) et Meximieux (l’Horloge) pour la Nuit du court, sans compter sans doute cette année encore le Crescent, à Mâcon, c’est une nouvelle marche qu’on grimpe avec cette édition. On arrive à la maturité d’un projet ».

Une quinzaine de films en compétition :
Pourquoi se centrer sur des courts métrages ? « Amusante, touchante et insolite, cette forme cinématographique courte nous offre des histoires audacieuses et déroutantes. Et révèle les réalisateurs de demain », répond-on au Zoom.

Tout comme pour les nouvelles littéraires, il impose par sa durée une certaine ingéniosité et, souvent, un joli grain de folie. Pour les festivaliers, cela se traduira par la projection d’une quinzaine de courts métrages en compétition, quelques-uns des meilleurs parmi le millier de films reçus chaque année au Zoom, et la présentation de deux longs métrages dont De grandes espérances, de Sylvain Desclous, qui présidera cette année le jury. Ce jury, très professionnel, réunira entre autres un autre réalisateur, Christophe Hermans, une compositrice et chef d’orchestre, Laëtitia Pansanel Garricle, ou encore le délégué général de la Maison du film…

À ces sept membres de désigner le meilleur film, la meilleure musique (ou effet sonore) et les meilleures interprétations féminines et masculines. Alors, tapis rouge ou pas, montée des marches ou pas, entre le Festival du film fantastique (Y a un os dans le potage), le Festival du film
d’animation, la Balade des courts et récemment l’ouverture d’un pôle Ressource cinéma (toujours au Zoom), Bourg-en-Bresse se découvre une passion cinéphile.

Ma Biche d’Alexandra Naoum, film en compétition officielle

Une sélection pour les ados aussi :

Du 8 au 18 novembre, des projections seront organisées pour un public particulièrement motivé : un millier d’élèves du lycée Lalande et de collégiens de Victoire-Daubier et Yvon-Morandat (Bourg-en-Bresse et Saint-Denis-lès-Bourg). La progression est fulgurante
car, l’an passé, ils n’étaient que 290. Ils vont découvrir des œuvres sélectionnées ces dernières semaines par
une trentaine de leurs camarades. Des courts métrages qui disputeront le prix Jeunes lycéens et le prix Jeunes collégiens. Quel intérêt pour ces jurés collégiens et lycéens de se lancer dans pareille aventure ?

Anne Veyret, professeure de français et de cinéma à Lalande, explique : « Ça leur apprend à faire une programmation, et ils sont obligés d’argumenter pour défendre leur choix en fonction de la trame, de la technique… » Avant, pour beaucoup, de s’orienter leur Bac en poche vers un BTS Audiovisuel, par exemple au lycée Léonard-de-Vinci à Villefontaine (38).

Informations et réservation :
contact@le-zoom.com
& 04 74 21 38 12
Billetterie en ligne sur HelloAsso
Une séance : 5 €
Soirée de clôture ou d’ouverture : 10 €
Nuit du court : 12 €
Carnet de cinq séances : 20 €