Posté le 1 septembre 2022 par La Rédaction

Tester ses capacités à l’effort pour mieux pratiquer son sport. Tel est le rôle du Pôle d’évaluation physique sportive (PEPS). L’Office municipal des sports (OMS) a créé un centre médico-sportif qui a pris son indépendance sous le nom de PEPS en 2013. Cette structure associative est située à l’arrière de l’hôpital Fleyriat, dans le nouveau bâtiment de l’unité des Soins de suite et de réadaptation (SSR). Une autre antenne est ouverte au centre hospitalier du Haut-Bugey à Oyonnax. Ce pôle a pour objectif la prévention de la santé des sportifs. Il dispose du matériel nécessaire pour établir un bilan complet d’aptitude pour tous, du simple pratiquant au sportif de haut niveau. Le PEPS accueille déjà les basketteurs de la JL Bourg et de nombreux sportifs en club ou non (triathlètes, lycéens et collégiens des sections sportives comme les cyclistes de Talents01, etc.)

Trois tests sont proposés

Le premier se compose d’un électrocardiogramme, d’une visite du médecin et d’un suivi. Le deuxième ajoute un test d’effort. Le troisième s’adresse aux sportifs avec, en plus, le fameux VO2 max qui permet d’évaluer la puissance respiratoire, un outil apprécié pour connaître ses propres limites.

Accueillie par Jacques Olivier, président du PEPS, je suis là pour participer à ce dernier test. Après les formalités administratives, je règle la prestation (qui n’est pas remboursée par la Sécu), et file au vestiaire pour me mettre en tenue de sport. Sulivan, qui assiste le médecin, me pose ensuite les électrodes sur le thorax et un brassard pour la tension artérielle. Puis je retrouve le docteur Andréï Ludosan dans la salle de suivi des sportifs. C’est lui qui est de service ce jour-là, mais ils sont deux médecins du sport dont Christine Poulard qui a réactivé ce centre médico-sportif. Je m’installe sur le vélo (ce test peut s’effectuer également sur un tapis de course) et le médecin m’explique le déroulement des opérations. Je dois pédaler le plus longtemps possible jusqu’à ce que je ne puisse plus fournir la puissance nécessaire. Le vélo dispose d’un frein électro-magnétique à puissance constante. Celle-ci augmente toutes les minutes : c’est comme si je montais une côte de plus en plus importante. Sulivan m’équipe d’un masque pour l’enregistrement des gaz. Et c’est parti…

Pendant ce temps, le médecin a l’œil rivé sur l’ordinateur. Il observe via l’écran de l’électrocardiogramme mon cœur et ses pulsations cardiaques, ainsi que ma tension artérielle. Sur VO2 max, il regarde la consommation d’oxygène qui, amené au muscle, permet de fournir l’effort nécessaire. Celui que je produis en pédalant à intensité progressive. Plus la consommation d’oxygène est importante, plus la puissance et l’endurance le sont également. Au bout de 5 minutes et 18 secondes d’effort, le test s’arrête et je pédale encore un peu afin de récupérer. Cette phase permet de s’assurer de l’absence d’anomalie cardiaque. Elle présente l’avantage pour le sportif d’évaluer ses capacités de récupération et de rechercher, le cas échéant, des signes de surentraînement.

Sans avoir à passer par un médecin généraliste, sans attendre un rendez-vous en cardiologie, et avec des coûts allant de 15 à 50 €, le pôle est une aubaine pour les sportifs désireux de vérifier leur santé, mais également pour les personnes qui souhaitent reprendre une activité physique.

113mgvilbourg 82

Prise de rdv les lundis et mercredis de 14 h à 18 h et rdv les mêmes jours de 16 h 30 à 19 h
Bourg : 07 68 52 45 07
Oyonnax : 06 84 78 68 04
pepscms@gmail.com

Pour les résidents de l’Ain
15 € : électrocardiogramme simple
30 € : électro + test à l’effort
50 € : électro + test + mesures des échanges gazeux (VO2 max)