Posté le 1 septembre 2022 par La Rédaction

Malgré une décevante 11e place, la JL Bourg disputera l’EuroCup pour la troisième année d’affilée. Voici pourquoi…

11e du championnat de France et parmi les trois équipes éliminées, sur 19, au terme de la phase régulière de l’EuroCup, la JL Bourg fera pourtant toujours partie des deux représentants tricolores au sein de la seconde compétition européenne. Une nouvelle qui a suscité de nombreux commentaires dans le basket français, surtout que l’EuroCup a également invité Paris, sauvé de la relégation en Pro B lors de l’ultime journée de Betclic Élite, au détriment d’autres clubs plus performants comme Boulogne-Levallois, leader du championnat sur une majeure partie de la saison… et finalement privé de coupe d’Europe.

Le projet plus important que les résultats d’une saison

En choisissant la JL Bourg et Paris, l’EuroCup reste toutefois fidèle à sa ligne de conduite. « Le mérite sportif est un concept du passé, déclarait en mai le patron d’ECA (l’organisateur), Jordi Bertomeu, lors d’une conférence de presse à Belgrade. Pour atteindre l’excellence, nous devons travailler avec des clubs disposant de projets stables, leur permettant de se structurer, ce qui est incompatible avec la tradition européenne des montées-descentes. » Or, aux yeux de l’instance continentale, l’institution bressane rentre parfaitement dans ce cadre. « La JL Bourg a montré un haut niveau de professionnalisme au cours de ses deux saisons en EuroCup, indique Alex Ferrer Kristjansson, directeur de la communication d’ECA. Elle a un projet solide, et va dans la bonne direction. Il est primordial, à nos yeux, qu’une stratégie basée sur le long terme ne soit pas affectée par d’éventuels mauvais résultats sur une courte période. » L’invitation de la JL porte également la marque d’un homme : François Lamy, nouveau consultant du club, au réseau quasi inégalé sur le continent grâce à ses deux décennies passées dans le costume d’agent, avant de devenir le conseiller de Tony Parker à l’Asvel, puis le manager général adjoint du Zalgiris Kaunas. « Défendre notre dossier faisait partie de ses missions de l’été, acquiesce Julien Desbottes, évidemment reconnaissant envers ECA. Il faut un certain courage pour inviter Bourg-en-Bresse. L’EuroCup est une institution capable de sélectionner Paris, avec tout ce que ça représente, mais aussi de reconnaître le travail effectué chez nous depuis plusieurs années. Nous sommes fiers d’être reconnus à l’échelle européenne. » Ce qui, paradoxalement, accroît la pression sportive sur les épaules de l’équipe de Freddy Fauthoux. « Il faut que l’on soit à la hauteur de l’invitation en étant compétitifs. » Car au bout du compte, c’est bien la colonne victoires-défaites qui importera…