Posté le 1 septembre 2022 par La Rédaction

Pourquoi avez-vous rejoint le FBBP01 ?
Déjà, j’avais de très bons échos du club, de l’organisation et des infrastructures. Ça fait quelques années que j’évolue en National, et le FBBP a toujours été un cador du championnat, qui a connu la Ligue 2 il y a peu de temps. Ce club a un passé et donne envie de venir. Après, le discours d’Alain Pochat, son projet de jeu et sa manière de fonctionner m’ont beaucoup plu. Enfin, le discours de président était sur la même longueur d’onde que le coach, donc j’ai senti quelque chose de fiable, de sûr, de très intéressant. Et au bout de 3 semaines, j’avais la sensation d’être ici depuis 6 mois. On a été super bien accueillis par le groupe et mis dans les meilleures conditions. Mes premiers jours passés ici ont confirmé mon choix. J’étais hyper content d’être là.

Quel regard portez-vous sur votre carrière ?
Le foot, c’est toute ma vie ! Il m’a beaucoup apporté depuis mon plus jeune âge. Je suis content d’en être là. Une carrière est faite de hauts et de bas, mais je n’ai jamais rien lâché. Je mène ma carrière tranquillement avec mes valeurs. Quotidiennement, je donne le maximum sur le terrain et je mouille le maillot. Je suis fier d’être encore là, à tout donner pour être performant, donc j’espère avoir encore de très belles années devant moi. En tout cas, je fais tout pour que mon corps soit dans les meilleures dispositions. À Bourg, il y a tout ce qu’il faut pour bien travailler et préparer les matchs, c’est très important. J’ai un regard et une analyse plutôt simples. Je ne me dis pas : « J’aurais dû faire ça ». Je ne me prends pas la tête. J’ai toujours tout donné, je n’ai jamais triché.

Quand vous avez connu une période de chômage, avez-vous eu peur d’arrêter votre carrière ?
À ce moment-là, j’avais 27 ans. À cet âge-là, on est censé être au top physiquement et mentalement. Oui, ça traverse la tête. Ce n’est pas que l’on veut arrêter, mais l’on se demande quoi faire si l’on ne trouve pas de projet pendant 6 mois ou 1 an. Je me suis renfermé dans le travail. J’ai fait le stage UNFP, qui m’a beaucoup apporté. J’ai tout fait pour continuer de travailler et d’être prêt au cas où un club aurait besoin de moi.

Vous avez connu la Ligue 1 et Stéphane Ruffier à Monaco, qu’est-ce que vous a apporté cette expérience ?
Beaucoup de choses, car j’étais dans un super club ! Avoir Stéphane Ruffier au quotidien, rien qu’en le regardant, on apprend ! C’est un super gardien, une valeur sûre de la Ligue 1. Tout n’est pas parfait lorsque l’on a 19 ans, mais Monaco m’a vraiment appris ce qu’était le métier de footballeur. Je n’ai pas pu jouer en Ligue 1, mais faire des bancs permet d’apprendre pour la suite. J’ai aussi été sélectionné en équipe de France U19 et U21. Ce sont des expériences où l’on côtoie le gratin de sa génération. J’ai évolué avec des joueurs qui sont en Ligue des champions aujourd’hui. C’est une fierté d’avoir joué avec eux.


Qui est-il ?

Franck L’Hostis a été formé à l’AS Monaco. Il a découvert le groupe professionnel à 19 ans, lors de la saison 2009-2010. Il ne dispute aucun match en Ligue 1 et est prêté à Martigues (National), avant d’être transféré à Amiens (National) en 2012. Pendant deux saisons, il est le gardien numéro 1, puis est transféré à Clermont (Ligue 2). Blessé, mis de côté, puis au chômage quelques mois, il retrouve du temps de jeu au Puy (National 2) en 2017. En 2020, il rejoint Orléans (National), avant d’arriver au FBBP01.