Posté le 3 novembre 2022 par La Rédaction

La JL Bourg a accueilli cet été deux personnes d’origine lituanienne : la kinésithérapeute Gintare Katkute et l’entraîneur des U18, Marius Leonavicius.

« C’est sympa de ne pas être la seule extraterrestre par ici », sourit Gintare Katkute. Embauchée cet été par la JL Bourg, la jeune kinésithérapeute a eu la surprise de voir débarquer en parallèle Marius Leonavicius, son collègue au sein de la sélection U18 de Lituanie. Ainsi, après avoir été longtemps le refuge d’une colonie balkanique, le club bressan a pris une tonalité balte cette année, probablement pas étrangère à l’arrivée de François Lamy en tant que consultant. Époux d’une Lituanienne, il a vécu plusieurs années à Kaunas et fut l’an dernier le GM adjoint du Zalgiris, le plus grand club du pays.

La JL, une énorme promotion

Cela tombe bien, après cinq années passées en Angleterre pour ses études, Gintare Katkute travaillait également au Zalgiris Kaunas depuis 2020, auprès des équipes de jeunes. « Rejoindre la JL est une énorme promotion pour moi, nous explique-t-elle. Je suis venue au printemps pour découvrir le club, rencontrer les gens, voir si j’aimais le coin. Et tout le monde m’a si bien accueillie que cette dimension humaine m’a convaincue de signer. » Assise au bout du banc lors de chaque match, elle est un maillon essentiel de la bonne marche de l’équipe professionnelle. « Je dois faire en sorte que les joueurs soient en bonne santé, qu’ils récupèrent bien et qu’ils soient prêts à être le plus performants possible. »

Marius Leonavicius, du championnat lituanien aux U18 France

Même s’il aide le staff de Frédéric Fauthoux pour l’étude vidéo des adversaires, Marius Leonavicius officie lui un peu plus dans l’ombre, en charge de l’équipe cadets de la JL. « C’était une offre très intéressante, je n’ai pas hésité très longtemps », assure-t-il. Certes, mais n’y a-t-il pas un certain recul à travailler dans la confidentialité des U18, après avoir été à la tête d’une équipe de première division lituanienne la saison dernière, Prienai en l’occurrence ? « On peut dire que c’est un pas en arrière, mais aussi l’occasion de faire deux pas en avant à terme car, la JL Bourg regorge de multiples opportunités d’évolution pour un coach, répond-t-il. J’espère gravir les échelons ici : c’est mieux de partir d’un niveau plus bas dans un grand club plutôt que d’être head coach dans un club en difficulté. En plus, j’ai toujours voulu entraîner à l’étranger. Ce club est l’un des mieux structurés en France, si ce n’est le meilleur. Un ami m’a dit que c’était comme si je rejoignais une franchise NBA, à échelle plus petite. » Soit un fragment, dans les couloirs d’Ékinox et de la salle Amédée-Mercier, de la passion lituanienne, presque déraisonnée, pour la balle orange. « Le basket est une religion dans notre pays, de loin le sport n°1, témoigne Gintare Katkute. Quand il y a de grandes compétitions internationales, nous avons trois millions de sélectionneurs. » Dont deux à Bourg-en-Bresse maintenant…