Posté le 30 janvier 2023 par La Rédaction

Méconnu lors de son arrivée cet été, l’Américain James Palmer Junior est déjà la révélation de la saison pour la JL Bourg et du dernier All-Star Game.

Samedi 10 décembre, il reste 1,2 seconde à jouer à Nanterre et JL Bourg est menée d’un point (83-84). Remise en jeu pour Axel Julien : le meneur varois trouve James Palmer Junior qui a juste le temps de balancer la gonfle, à six mètres et en déséquilibre dans un angle impossible… Le tir est parfait. L’ailier au bandeau exulte et tout le monde se jette sur lui. L’action symbolique d’un début de saison fantastique, où l’Américain s’est imposé comme l’un des meilleurs joueurs du championnat. « Il est très, très impressionnant, souffle, admiratif, son coéquipier et compagnon de chambre en déplacement, Kevin Kokila. C’est un joueur très fort, qui peut vraiment tout faire et marquer n’importe comment. Humainement, il s’est très bien installé dans le groupe. Il est toujours en train de faire des blagues, toujours de bonne humeur. » Né à Washington D.C. un jour d’été 1996, formé entre les universités de Miami et du Nebraska (dont il est ressorti diplômé
de sociologie), James Palmer vit actuellement sa deuxième saison européenne, après une année de découverte en Pologne. « Je préfère la nourriture en France, glisse-t-il. Il y a un peu plus d’endroits où sortir manger, on organise souvent des dîners avec l’équipe. »

Autrement, pour quelqu’un se définissant comme casanier, il n’y a pas de grande différence entre Ostrow Wielkopolski et Bourg-en-Bresse. « C’est une petite ville, je pense que j’ai à peu près fait le tour de tout ce qu’il y a à voir. Mais c’est cool, j’aime bien ! Après, je préfère rester chez moi maintenant, il fait tellement froid dehors… » Sportivement, James Palmer est face à une saison charnière dans sa carrière. « C’est un joueur talentueux qui rêve d’aller voir au-dessus, il veut passer un cap avec la JL Bourg », nous disait son entraîneur Frédéric Fauthoux en septembre. Encore jeune (26 ans), il peut effectivement ambitionner de devenir un joueur majeur en Europe, à condition de briller avec la JL. « Je veux progresser chaque année pour atteindre le plus haut niveau possible. Avec Bourg, j’essaie de montrer aux équipes du niveau supérieur que je peux y avoir ma place. » À savoir, l’EuroLeague, un futur que lui prédisait dès cet été François Lamy, consultant pour la JL, voire la NBA, le rêve de tout joueur américain. Et depuis le 29 décembre, il a ajouté une jolie étiquette à son CV en étant sélectionné pour le All-Star Game à Bercy. Mieux : avec ses 32 points, il termine meilleur marqueur de la sélection internationale ! Une performance qui n’a pas empêché la défaite de son équipe face à la sélection française emmenée par son prodige Victor Wembanyama et son coéquipier Hugo Benitez (15 points et 5 passes). Soit une preuve supplémentaire de la fantastique pioche réalisée par la JL Bourg cet été sur le marché des transferts.