Club européen depuis 2020, la JL Bourg a signé la plus belle performance de son histoire en atteignant la finale de l’Euro-Cup, malheureusement perdue face au Paris basketball.
À première vue, il s’agissait de deux mondes complètement antinomiques, qui n’avaient rien pour se rencontrer. En 1995, lorsque Dejan Bodiroga remportait la première de ses cinq médailles d’or avec la Yougoslavie, la JL Bourg se préparait à vivre une nouvelle saison en Nationale 2, contre des adversaires comme Gerland-Mouche, Vienne-Saint-Romain ou Ajaccio. Près de 30 ans après, en sa qualité de président de l’EuroLeague, le légendaire joueur serbe a pourtant pris place le 12 avril en bord de terrain à Ekinox. Il en est ressorti les oreilles bourdonnantes, comme les 3 600 autres spectateurs, glissant sur le parvis de la salle qu’il avait trouvé l’ambiance exceptionnelle.
Le grand monde
C’est d’abord ça que la JL Bourg a gagné à travers son épatant printemps européen : la reconnaissance du gratin continental, ses premiers galons dans le grand monde. « Dorénavant, on ne sera plus vus comme les petits gentils », clame Frédéric Fauthoux, coach prolongé jusqu’en 2027 par la Jeunesse laïque.
