Aux déjà nombreuses exposées chez Jean-Philippe Beuret, s’ajoutent plusieurs centaines de pierres répertoriées partout dans le monde. « On en compte plus de 800 ! Et l’on en découvrira encore, au gré des fouilles et extractions. » Parce qu’elles composent son sol jusque dans les grandes profondeurs, toutes sont chargées de l’énergie de la Terre. « La silice – présente en plus ou moins grande quantité dans chaque pierre – permet sa juste transmission au porteur. » Car s’il est des bienfaits liés à la teneur de la pierre en composants minéralogiques – calcium, chrome, fer, magnésium -, son pouvoir tient surtout aux interactions avec son détenteur. « Il faut être attiré par la pierre… sinon, on crée un rejet. Un peu comme avec une huile essentielle. Si l’on n’aime pas l’odeur quand on la respire, quelles que soient ses propriétés, ça ne fonctionnera pas. Souvent, les propriétés de la pierre choisie correspondent au besoin du moment. » Un premier lien esthétique, donc, à assortir d’une recharge régulière en gage d’une émission d’énergie intacte au fil des manipulations. « Quiconque utilise la lithothérapie est acteur et responsable de la durée de vie de sa pierre. » Une pratique à laquelle se livrent les seuls initiés, dans les faits. « Beaucoup des personnes qui achètent une pierre la choisissent pour son esthétique. C’est un premier pas. » Pour autant, la jeune génération semble au spécialiste autrement plus éveillée que celle de ses parents. « Ils sont ouverts à une autre spiritualité, à un retour au naturel, et se tournent de plus en plus vers des pratiques alternatives. »
Trésors enfouis
Il est deux grands bassins dans le monde où l’on extrait les pierres. Le Brésil et Madagascar. D’autres proviennent de régions spécifiques, comme le Sri Lanka ou la Birmanie. « J’ai fait le choix de travailler avec des fournisseurs, dont l’éthique assure une extraction des pierres dans le plein respect des hommes et de l’environnement. » Un engagement pour Jean-Philippe, qui pousse à une démarche complète et cohérente. Les pierres ainsi prises à la Terre sont tantôt laissées brutes, tantôt polies. Présentées dans leur forme originelle – des roches de plus ou moins grande taille – ou en bracelet. « La puissance est fonction de la taille. Un bijou sera forcément moins émetteur qu’un bloc posé chez soi. » Reste que le port d’un bracelet est plus pratique au quotidien que celui d’une pierre seule. « Il y a aussi les galets, beaucoup utilisés par les médiums ou les collectionneurs. Très faciles à mettre dans la poche. »
À chaque état sa pierre Si chaque pierre est indiquée pour un état donné, toutes ne conviennent pas à tout le monde.
› Les enfants ne devront porter ni onyx, ni tourmaline, parce que trop fortes.
On leur préfèrera l’agate ou le jaspe.
› Les personnes fragiles du cœur ou équipées d’un pacemaker devront éviter le grenat, dont la particularité est de renforcer la vitalité.
Bien sûr, il y a de grands classiques :
› l’améthyste pour le lâcher-prise ;
› l’œil de tigre pour la protection…
Mais aussi de nombreuses variétés plus méconnues. Notamment :
› le rubis zoïsite, qui aide à chasser les idées négatives et briser les schémas
répétitifs ;
› la sodalite, à booster la confiance et l’intuition ;
› la spinelle, au fort pouvoir de protection.
« La demande fluctue, mais depuis quelque temps, la bascule s’est opérée. Là où l’on cherchait l’empathie et l’ouverture à autrui, on a aujourd’hui plutôt la recherche de protection. Un repli assez symptomatique de ce que l’on vit à l’échelle de la société. » À chaque mal son remède, toutefois. Jean-Philippe d’apporter ses conseils à quiconque voudra croire au pouvoir des pierres.
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