« En observant la façon dont les plantes se comportaient dans la nature, il a opéré un rapprochement avec nos propres émotions. » Ainsi Véronique Duperron décrit-elle la sélection, par un médecin bactériologiste et immunologiste anglais, de 38 fleurs et plantes composant l’ensemble originel des fleurs de Bach… Ensemble jugé « proche de la perfection » par la naturopathe, et « tout à fait suffisant » pour accompagner chaque état émotionnel de l’être humain. « Je ne me suis jamais sentie dépourvue, quelle que soit la problématique. » Plébiscitées pour un retour à l’apaisement, les fleurs de Bach sont préparées individuellement, à l’exception du très connu Rescue, dont les cinq composantes aident à passer « d’un pic émotionnel à un état plus gérable ». Cueillies avec soin, les fleurs de Bach sont placées dans de l’eau de source et exposées aux rayons du soleil, jusqu’à récupérer l’information de la plante – « son expression la plus pure ». L’eau imprégnée et filtrée est ensuite mélangée à du cognac. « C’est ce que l’on appelle la teinture mère. » À son tour, elle est diluée dans l’alcool. « Les fleurs sont porteuses d’une vibration, que l’eau à laquelle elles sont mélangées transmet par ingestion à nos liquides, jusqu’à nos cellules. » Parce que tout est intimement lié – âme et corps -, les maux de l’un retentissent dans l’autre. « C’est la somatisation et, bien souvent, on n’en a plus la genèse. Mais peu importe : quand l’un va mieux, l’autre aussi… » Véronique propose à quiconque la consulte de choisir, parmi les 38, entre une et six cartes. « Un choix intuitif, parce que non motivé par la connaissance. La main est toujours sûre, et le tirage quasi systématiquement pertinent. » C’est là, pour la thérapeute, le point de départ de toute démarche. « Être acteur de son mieux-être. »
Véronique Duperron
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