Avec son programme « Cœur de ville », la commune de Péronnas souhaite redynamiser le centre-ville.
Première étape du programme « Cœur de ville », le projet de la future résidence Amarante suit son chemin. Le programme immobilier, qui intègre la construction de 22 logements (4 T2, 11 T3 et 7 T4), est dans sa phase de commercialisation. « Quasiment la moitié des appartements sont vendus, souligne Jean-Michel Simonet, adjoint à l’urbanisme de la Commune de Péronnas. Il ne manquerait plus qu’un ou deux logements pour démarrer la phase de construction ». Une pré-commercialisation pilotée en direct par le promoteur Imterval. Unique programme collectif de la commune actuellement, le projet a pour ambition de mêler opérations d’acquisition, logements sociaux, implantation de commerces et transformation du centre-ville avec notamment plus de 1 000 m² d’aménagement urbain pour lesquels la commune sera maître d’ouvrage. « L’objectif est de requalifier le centre-ville avec une « vraie » vie confirme Hélène Cedileau, Maire de Péronnas. Le but est d’aménager le pendant de l’espace à côté de la Mairie et d’avoir un équilibre de part et d’autre de la départementale avec la construction d’une grande place avec une fontaine. » Sont attendus la boulangerie, le tabac, une brasserie, des petits commerces de proximité. « Insister sur le local, les circuits courts. C’est une volonté forte de maintenir les commerces existants, d’en faire venir d’autres et de ne pas avoir que du tertiaire. »
La résidence Amarante, premier étage du projet immobilier, cible des logements haut de gamme. « Aujourd’hui, il y a de la demande et il était nécessaire que nous puissions proposer cette offre que nous n’avions pas sur la commune » reconnaît Madame Le Maire. Les phases 2 et 3 du vaste programme de transformation du paysage de la commune suivront avec un démarrage des premiers travaux espéré pour début 2023. L’opération globale comprendra, en plus de la résidence Amarante, la construction de trois bâtiments en proximité de l’Avenue de Lyon : un bâtiment de 18 logements en accession avec des parkings souterrains, « dans une gamme juste en dessous de la résidence Amarante pour pouvoir satisfaire le plus de monde » précise Jean-Michel Simonet, un bâtiment comprenant des logements sociaux en étage et des commerces en rez-de-chaussée, et un bâtiment dédié au tertiaire. Pour l’heure, les premiers acheteurs positionnés sur la future résidence sont « des gens originaires de Péronnas » constate Hélène Cedileau. « Des « enfants » qui reviennent s’installer ici, des locataires qui achètent pour la première fois. Des personnes intéressées, surtout des couples, qui voulaient vendre leur maison de Péronnas et rester sur la commune. » Enfin, un dernier projet concernera la construction d’un lotissement, Chemin de la Forêt de Seillon, de 20 logements en accession sur un terrain privé et piloté par un promoteur lyonnais, intégrant 4 logements gérés par le bailleur Logidia.
Plus d’infos : www.imterval.fr
Rareté, réactivité, prix élevés
Péronnas, un marché de maisons, avant tout. C’est le regard de Laurent Chatelet de l’agence immobilière du même nom. « Avec des maisons très différentes, moins marquées comme dans le quartier des Vennes, qui peuvent être des années 2000 comme des années 60-70. » Un marché où la demande est toujours présente et l’offre plus rare. Peu de biens, mais qui se vendent vite. Les prix constatés aujourd’hui varient entre 260 000 €, « pour une maison de plain-pied de 90 m² sans trop de travaux » et 400 000 €. À ce prix, « les maisons que nous avons pu vendre comptaient 4 ou 5 chambres, souligne Cédric Cinier de l’agence Laforêt. Des biens que ne propose pas le marché sur Bourg. » Des acheteurs, des primo-accédants aux retraités, qui « ont une recherche englobant Bourg, Péronnas et Saint- Denis-lès-Bourg » note le conseiller immobilier de Laforêt. Moins vrai pour la recherche d’un appartement où les battements du cœur de la vie urbaine de Bourg sont davantage recherchés. Mais Péronnas attire. « Par le tissu associatif, la proximité de la gare, de la forêt de Seillon. Une ville sans histoire, un peu à la campagne mais à proximité de Bourg. C’est ce qui plaît aux gens » constate Laurent Chatelet. Les périodes confinées semblent en tout cas avoir modifié les attentes. Le télétravail est passé par là. Pour Cédric Cinier, « la connexion à la fibre optique et le nombre de pièces dont un espace dédié pour travailler sont des demandes très importantes même s’il y a peu de terrain. »
