Posté le 26 novembre 2020 par La Rédaction

Vous les avez peut-être adorés en tant que basketteurs dans l’ancienne salle Amédée-Mercier. Et vous vous demandez sûrement ce qu’ils sont devenus depuis. Gros plan sur les reconversions de dix joueurs marquants de la JL Bourg depuis les années 90, un cinq idéal français et un cinq idéal étrangers.

Les Français

Steeve Essart (2003/05) : Cette place aurait naturellement dû revenir à Jean-Luc Tissot ou Fabrice Serrano. Mais l’un souhaite rester discret dans sa nouvelle vie tandis que la reconversion de l’autre est trop évidente : entraîneur des Espoirs de la JL. Alors va pour le Guyanais, auteur de deux saisons abouties en Pro A, et qui assiste désormais l’ex-burgien Fabrice Courcier à la tête de l’équipe de Caen (NM1).

Xavier Boivin (1994/01) : L’ancien bressan a valorisé son diplôme d’ingénieur INSA en intégrant directement l’entreprise Clextral, qui conçoit et fabrique des lignes de productions, basées sur la technologie d’extrusion, pour de nombreuses industries. Un temps responsable de la filière scandinave au Danemark, il a endossé depuis six ans le costume de directeur technique à Firminy (Loire).

Sébastien Lafargue (1998/03) : Le Landais a trouvé sa nouvelle vocation dans le domaine des assurances depuis 2007. Résidant à Bordeaux, cela fait maintenant plus de trois ans qu’il est conseiller patrimonial à la Matmut. 

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Sébastien Lafargue en 2000.
©Vincent Janiaud

Jérôme Monnet (1992/01) : Vous avez peut-être l’habitude de le croiser dans les coursives d’Ékinox. Rien d’étonnant puisqu’il est revenu s’installer dans sa région natale en 2009. Au terme d’une formation de neuf mois à l’AFPA de Bourg-en-Bresse, il officie désormais au sein de l’entreprise Bresse Paysage, à Viriat, en tant qu’ouvrier paysagiste.

Jérôme Schmitt (2004/06) : Seul joueur de l’histoire de la JL Bourg à avoir été sélectionné en équipe de France, avec une médaille de bronze européenne en prime en 2005, l’Alsacien a élu domicile tout près de Montpellier. Il est devenu agent immobilier au sein du réseau Capifrance.

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Jérôme Schmitt avec sa médaille en 2019.
©Alexandre Lacoste

Les étrangers

Reggie Geary (2002/03) : Avant Zack Wright, peu de meneurs étrangers sont vraiment sortis du lot. On aurait pu citer Terrel Castle ou Kareem Reid, mais on a finalement privilégié l’ancien joueur NBA (101 matchs avec Cleveland et San Antonio), eu égard à son importance dans le maintien de la JL en Pro A en 2003. Entraîneur au Japon entre 2011 et 2017, il a été embauché l’année dernière par son ancienne université, Arizona, en tant que directeur de développement sportif.

Saddi Washington (2003/05) : L’ex-leader offensif de la Jeu a réussi sa reconversion dans le coaching universitaire où il jouit d’une excellente réputation. Entraîneur adjoint à l’université du Michigan depuis 2016, il a contribué à l’incroyable parcours des Wolverines jusqu’à la finale du championnat NCAA en 2018 et a notamment accompagné deux joueurs vers la NBA : Moritz Wagner (Washington) et D.J. Wilson (Milwaukee).

Tariq Kirksay (2003/04) : Révélé à Bourg, il a poussé le plaisir jusqu’à l’année dernière, à l’aube de ses 40 ans, remportant notamment la Ligue des Champions à l’âge de 37 ans avec Tenerife. Il collabore désormais avec le Montpellier Basket Mosson pour développer ce club de Nationale 3.

Branko Sindjelic (2003/07) : L’ex-futur maire de Bourg-en-Bresse n’a pas ouvert un restaurant en ville comme il l’envisageait fut un temps. Bien lui en a pris puisqu’il a fait fortune à Belgrade grâce à différents investissements (voir notre numéro de septembre 2018) : il possède un bar, un centre commercial, une société de construction immobilière…

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Branko Sindjelic avec le trophée des As.
©Vincent Janiaud

Eric Nordmann (1994/97, 2000) : Chouchou du hangar dès les années de Nationale 2, trop heureux de revenir à Bourg en 2000 pour accompagner le club vers la Pro A, il a depuis acheté un restaurant aux États-Unis, à Lansing (Michigan).