Posté le 5 novembre 2021 par La Rédaction

L’association JL (Jeunesse Laïque), fête cette année ses 111 ans et compte 800 licenciés répartis en 9 sections sportives et de loisirs.

Il faut remonter dans les archives et retrouver l’acte de naissance de l’association le 24 décembre 1910. Dans le Comité de patronage de la Jeunesse laïque, placé sous la présidence d’Henri Mamet, on retrouve Monsieur le Préfet, le Maire, le Député, le Président du tribunal, l’Inspecteur d’Académie, et aussi Amédée Mercier en tant que représentant des Jeunes, qui deviendra plus tard de 1920 à 1953, président de la Jeunesse Laïque. À cette époque, la JL comptait 360 sociétaires dont 114 jeunes, pratiquant de nombreuses activités, le patronage, le billard, le théâtre, les jeux de société, la boule lyonnaise, l’escrime, le tennis ou encore le football. Il faudra attendre 1932 pour voir apparaître le basket. C’est durant cette année et sous l’impulsion d’Amédée Mercier que l’association quitte le site de « la glacière », pour le 42, rue Charles Robin, sur une propriété d’1ha70 appartenant à la SCI de l’Ain. Aujourd’hui, l’association Jeunesse Laïque est présidée par Christian Arbant. Elle compte plus de 800 licenciés répartis en neuf sections sportives et de loisirs (voir ci-dessous).

La « vieille dame » se porte à merveille, les inscriptions sont en hausse, preuve s’il en est du dynamisme de l’association et de l’enthousiasme suscité auprès des jeunes et moins jeunes. Comme de trop nombreuses associations, la Jeunesse Laïque souffre du manque croissant de bénévoles. À cela le Président Christian Arbant ajoute « qu’il faut que l’on se réinvente, car se réinventer c’est rajeunir. Il faut faire évoluer notre parc foncier et immobilier. Dans un système bénévole, il est difficile d’entretenir un tel patrimoine. À titre indicatif, le coût d’entretien de la Salle Amédée Mercier avoisine 100 000 € par an, c’est difficilement supportable pour une association gérée par des bénévoles. Il serait souhaitable à terme de réduire notre immobilier en allant vers une propriété municipale pour les deux salles de sport ». Véritable institution locale, la « Jeu », aura traversé sans trop d’encombres le siècle dernier. Il y eut cette terrible période de la seconde guerre mondiale où la JL est poussée hors de ses murs, ses locaux étant repris par les Tirailleurs Marocains ! Elle aura connu, comme un grand nombre d’associations, des crises internes, dues essentiellement à des conceptions différentes de gestion et onze présidents qui ont œuvré dans la philosophie du fondateur Henri Mamet en 1910. « Transmettre aux jeunes notre idéal, la recherche du beau et du vrai. »


9 sections sportives & de loisirs

Le basket-ball
De l’école de mini-basket aux séniors, les joueuses et les joueurs évoluent dans une bonne et respectueuse ambiance. Les équipes sont encadrées par des entraîneurs diplômés.

Les ateliers de la danse
Une activité destinée à tous les amateurs de danses actuelles, hip-hop, reggae, salsa…

La gymnastique rythmique
Pour tous les publics avec des groupes de compétiteurs, des poussins aux séniors. Activité basée sur la manipulation d’engins (massues, rubans, cerceaux, cordes, ballons…), le tout dans une ambiance musicale.

La gymnastique d’entretien
Une gymnastique douce pour un renforcement du système musculaire, de l’équilibre, de la souplesse.

La Chorale Estrellia
Chants traditionnels, classiques, musiques du monde. L’activité chorale propose également un atelier vocal permettant de travailler la posture, le souffle, la découverte de sa voix.

La pétanque et la boule lyonnaise
Activité sur les espaces extérieurs du parc, et l’hiver sur les jeux couverts.

Le jeu de Dames
Activité pratiquée à tous les âges, jeu de stratégies et de tactiques.

Le Scrabble
Jeu praticable par tous, qui permet de se distraire, de se cultiver en améliorant son orthographe et en enrichissant son vocabulaire.

Le théâtre
La plus ancienne des activités de la Jeunesse Laïque. Différents registres sont proposés par les animateurs, théâtre chanté, classique, vaudeville…


11 présidents successifs

Henri Mamet, Amédée Mercier, André Perrot, Pierre Guénard, Michel Christofol, Rémi Sallet, Gérard Beaufort, Claudie Saint André, Charles Vieudrin, Daniel Guénard, Christian Arbant.