Posté le 4 novembre 2021 par La Rédaction

Ce groupe né et constitué à Bourg enregistre son premier album grâce à un producteur londonien.

Et si la prochaine révélation de la scène rock française était… aindinoise ? Un producteur anglais y croit dur comme l’exdame de fer. Son label, KWS Blank Canvas, a signé en mars avec Glossy Clouds. Ces « brillants nuages », traduction littérale du nom de ce groupe, sont : Jérôme Bralet, 31 ans, de Saint-Denis-lès-Bourg, chanteur et guitariste ; Hugo Merle, 30 ans, de Vénissieux (mais originaire de Viriat), batteur ; Audrey Nicolle, 45 ans, de Grièges, choriste ; Cécilia Joly, 30 ans, de Saint-Denis-lès-Bourg, choriste ; Maëva Ghalem, 26 ans, choriste et clavier (synthétiseur). Pour ces garçons, ex-commerciaux, et filles, deux infirmières et une libraire, la crise sanitaire a été… salutaire ! Sans le confinement, Tim, leur pygmalion british, ne les aurait peut-être jamais découverts. Il était enfermé dans son studio londonien à l’affût de nouveaux talents sur YouTube, quand ses oreilles ont vibré sur Plastic Mustache, une chanson et un clip enregistrés en septembre 2020 par les Glossy.

Il a écouté en boucle ce morceau rappelant l’univers musical des Sparks (groupe américain en vogue dans les années 1970-80), ou celui plus contemporain des Écossais de Franz Ferdinand. D’un clic sur son ordinateur, le producteur londonien a envoyé un message aux Aindinois pour prendre contact. Plastic Mustache a été comme leur bouteille à la mer lancée dans les vagues déchaînées de YouTube. « Pour cette chanson, nous sommes restés 10 heures à répéter en studio, sans manger », se souvient Audrey Nicolle. Depuis 6 ans, Jérôme et Hugo, les fondateurs du groupe, multipliaient les EP (pour Extended Play, une chanson de longue durée) sur la toile, avec l’ambition d’hameçonner un producteur. « La clé pour réussir à percer dans ce milieu, c’est de trouver un label », explique Hugo. La dernière tentative des deux garçons a été la bonne. Au-delà même de tous leurs espoirs.

Car tout va très vite pour le groupe, depuis ce printemps. Mi-septembre, des vents favorables ont poussé les « brillants nuages » frenchies du côté de Londres, près de Regent Park, où ils se sont produits en show case (concert privé) devant une centaine de spectateurs, dont plusieurs critiques musicaux de la presse anglaise. Les Glossy Clouds ont interprété onze titres en 45 minutes. « « On s’est vraiment lâchés », confie Audrey. Sous l’oeil des caméras de France 3 Lyon, qui a effectué un reportage sur place, le public londonien s’est montré conquis. Les jours suivants, Jérôme et ses complices se sont retrouvés entre les quatre murs capitonnés du Toe Rag Studio, en banlieue londonienne. Ils ont commencé l’enregistrement d’un album vinyle de 12 chansons. Le disque devrait sortir avant l’été 2022. Et déjà le premier single, Nobody in The Dust, peut s’entendre sur Deezer, Spotify, etc. À l’écoute, certains y retrouveront des accents du fameux B52, groupe anglais dans la même veine. Autant dire que les cinq complices de la formation aindinoise sont sur un… petit nuage !

Vous pouvez écouter des chansons du groupe et voir leurs clips : Nobody in The Dust, Nursery Rhimes, Buy All you Want, Plastic Mustache, Save Yourself. 

www.youtube.com/c/GlossyClouds