Posté le 4 novembre 2021 par La Rédaction

À 19 ans, l’Aindinois est devenu l’un des influenceurs mode & lifestyle les plus en vue.


Lythan Cottaz. Né à Lyon le 15 mars 2002. 19 ans, citoyen de Tossiat, résident parisien. Profession : influenceur mode & lifestyle.

Influence. Plus de 4 millions d’abonnés au global des médias sociaux. Dont 1,7 million sur TikTok, 1 million sur Instagram, 250 000 sur YouTube, 100 000 sur Snapchat…

Rythme. Effréné. Un TikTok par jour, un Insta tous les deux jours, dix stories quotidiennes. Entre 500 000 et 3 millions de vues/jour.

Marques. Elles sont une cinquantaine à user de son influence. Des griffes et des enseignes d’habillement (Valentino, Balmain, Prada, IKKS…) ou l’agence de mannequins Elite, mais aussi des clients pas spécialement « fashion ». Tels Amazon Prime, Netflix (la saison 4 d’Elite notamment) ou la chaîne de café Starbucks.

Déclics et des clics. « Depuis tout petit, je suis passionné par l’image. J’ai commencé par la photo. Au collège, je montais des vidéos sans aucun potentiel ». Le déclic ? En 2016, il poste sur YouTube « Dix astuces Snapchat que personne ne connaît… » Et pulvérise le million de vues. « J’ai continué tout seul, à fond, et ma communauté a grandi ». L’élève Cottaz tourne alors le dos aux études. Sans regret. « Je serais passé à côté des opportunités ». À 16 ans et demi, le (très) jeune entrepreneur s’installe à Paris. Printemps 2020, confinement. Autre déclic et des clics par millions. « Les gens avaient besoin de contenus ».

Travail, rigueur. Les clés de sa réussite. « Il faut y être tout le temps, 365 jours par an. Je peux travailler très tôt le matin ou toute la nuit ».

Business. L’influenceur touche une ristourne sur les pubs que le net vend autour de ses vidéos, et un intéressement sur les liens commerciaux en fonction des clics générés. Mais 90 % de son activité provient de partenariats et de placements de produits. Vêtements, cosmétique, montres, accessoires, applications… « Je suis payé pour les présenter ». Un temps en agence, il tourne désormais en indépendant sous la bannière de Lythan Cottaz Influence, la SAS qu’il a créée fin 2018.

Money, money. Et ça gagne ? Joker. « Je travaille beaucoup et je vis très bien » Assez en tout cas pour acheter un appartement en plein centre de Paris, et pour courir le vaste monde, son autre passion.

Rock star. « Dès que je sors, je me retrouve avec 200 personnes autour de moi qui veulent me parler et me demandent des photos ». Aussi dorée soit-elle, cette vie de rock star peut vite devenir flippante. « Je fais attention. Sur certains événements, un vigile m’accompagne. Mais ça reste souvent bienveillant. »

Rumeurs. Lythan Cottaz nourrit le buzz, « good » ou « bad », sur les réseaux sociaux. Il y fleure quelque parfum de scandale sur le plagiat d’une marque de vêtement ou d’achats d’abonnés Insta. Sans parler des rumeurs haineuses autour de son train de vie ou de sa vie privée. « C’est un peu compliqué à gérer au début. Maintenant, je suis plus cool avec ça. »

Famille. Sa meilleure protection. Même s’il met un point d’honneur à se faire tout seul, le môme de Tossiat sait qu’il peut compter sur le soutien sans faille de ses parents, Brigitte et Didier (oui, l’ancien coureur automobile). « Ils ne comprennent pas trop, mais ils sont à fond ! Ils en savent plus que moi sur ce qui se passe sur les réseaux ! Mon père m’aide sur la comptabilité ma mère donne souvent son avis sur la création de contenus. Je me sens de plus en plus proche d’eux. »

Et après ? Il n’y a pas de vieux influenceurs. Lythan Cottaz s’est fixé l’âge limite de 30 ans pour rebondir dans un autre domaine. Sa marque de vêtements commence ainsi à prendre forme. Un premier projet mal taillé s’était effiloché. Cette fois, c’est du costaud. Une équipe de sept personnes (graphiste, designer, styliste, com’…) travaille actuellement sur une ligne Lythan. De l’influence à la création, une façon (fashion) de boucler la boucle.

lythan cottaz - ©instagram-@lythancottaz

Lifestyle

Traduisez « mode de vie ». Lythan Cottaz a le chic (c’est le mot) pour façonner un personnage et un univers singuliers. C’est ce qui le « démarque » de la gravure de mode ordinaire. « Je ne me soucie pas de la mode. Je suis mes inclinaisons personnelles ». D’abord un look. Des fringues pas possibles sur une longue silhouette androgyne. « Coupes larges, super oversize. Beaucoup d’accessoires, j’adore les bijoux… » Et puis un profil atypique, énigmatique, lunaire, étrange mix de douceur et de dandysme. En bonus, un phrasé ravageur, le sens du tempo et le flow du slameur. « C’est naturel. Ça, je ne l’ai jamais travaillé ».