Posté le 5 mai 2021 par La Rédaction

Eliminé en gentleman du télécrochet, l’artiste Burgien multiplie les projets

Le samedi 10 avril, la dernière battle de la saison 10 a scellé le sort de Nico Sarro à The Voice. Il menait bataille avec et contre une jeunette de 16 ans, la Lyonnaise Aimée. Pour départager ses poulains, le coach Vianney avait choisi de les faire chanter en duo/duel « Besoin de personne » de Véronique Sanson. En gentleman, le chanteur s’est effacé devant l’étoile qu’il a fait briller. Aux auditions à l’aveugle, sa reprise de « Who wants to live forever » de Queen avait retourné les quatre jurés. Cette fois, aucun ne lui a accordé son suffrage. Normal. Déjà rétif à la formule battle (« une chanson, ce n’est pas un combat »), Nico Sarro reconnaît en outre que « Besoin de personne » n’est pas son truc. Pas plus qu’un télécrochet dédié aux talents naissants de la variété à succès. Trop âgé, trop indé, trop décalé pour The Voice ? « Je pense que oui. Je suis un dino du rock’n’roll ! »

Objectif : album

Déchu, mais pas déçu pour autant l’ancien. Paradoxalement, le premier tour à l’aveugle lui a permis d’acquérir de la visibilité ! « Je ne peux pas trop en parler pour l’instant, mais plein de projets vont arriver ». L’artiste burgien a commencé par bâtir son Tipeee, financement participatif destiné à « inviter les gens qui ont aimé ma prestation à soutenir mes projets artistiques ». Sur le Net, il retravaille le projet #entoijevoisdemain (une vidéo par semaine pendant un an) et ses apéros streams. Mais son principal objectif reste l’écriture du troisième album, ou plutôt la coécriture. « Je vais à la rencontre d’auteurs qui auraient envie de bosser avec moi ». Genre Jean Fauque (le parolier de Bashung), Soan, Daran ou Dominique A. « Est-ce qu’ils vont répondre ou pas ? On verra ». Son bref passage à la télé lui a aussi permis de se faire des potes artistiques. Dans les tuyaux, plusieurs collaborations avec des candidats ou ex-candidats. Dont un rappeur, tiens donc ! S’il est un bienfait de The Voice, c’est d’avoir évincé l’image du rockeur maudit. Aujourd’hui, Nico le farouche la joue collectif et ouvert. Ainsi, quand on lui de- mande quelle sera la couleur du prochain album. « Je suis abonné aux ballades mi-rock, mi-folk. Mais je suis aussi curieux de ce qui peut se faire en musiques urbaines. Ou alors, ce sera un retour aux années 70 ! » Depuis The Voice, tout est possible.

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