À découvrir, Ranger, avec Jacques Weber, un monument de la scène contemporaine.
L’équipe de la Scène nationale poursuit en 2024 le cycle des thématiques dans le cadre du projet Pluriel. Les trois premiers mois de l’année ont été placés sous le signe de l’héroïsme au féminin, comme l’a expliqué en décembre Vincent Roche Lecca lors des deux soirées de présentation de saison. Que ces héroïnes soient encensées dans les livres d’histoire (mais il y en a vraiment peu : Jeanne Hachette, Jeanne d’Arc…), qu’elles soient des figures de la guerre, de la Révolution (Louise Michel), de la musique et de la littérature, des héroïnes du quotidien, de la maternité, de la famille.
Débat sur les femmes guerrières, le 13 février
Une rencontre-débat est organisée à 19h, salle Jean-Vilar, avec Marylène Patou-Mathis sur le thème Des Amazones à Lara Croft, la représentation de la femme guerrière. Préhistorienne, spécialiste des Néandertaliens et du peuple San (le plus ancien occupant de l’Afrique australe), Marylène Patou-Mathis abordera la place des femmes dans les sociétés préhistoriques. Et manifestement, toutes n’étaient pas de paisibles vestales. Mercredi 13 février à 19 h, salle Jean-Vilar. Entrée gratuite
Jacques Weber, seul en scène
À ne pas manquer bien sûr, le seul en scène de Jacques Weber, cet immense comédien qui se retrouve dans la peau d’un auteur au soir de sa vie, enfermé dans une chambre d’hôtel à Hong Kong. L’héroïne, ici, c’est sa femme, une auteure comme lui, décédée un an plus tôt, le laissant dans la plus grande des solitudes. Désarçonné par cet abandon, il cherche à mettre de l’ordre dans sa vie et peut-être aussi une raison de rester en vie. L’interprétation de Jacques Weber, saluée par la critique, est à la mesure du texte de Pascal Rambert : puissante, juste, émouvante. Samedi 2 mars à 20 h, dimanche 3 à 17 h, lundi 4 à 20 h De 35 à 45€
