Posté le 28 mars 2024 par La Rédaction

Emmanuel Macron devrait honorer de sa présence les Journées de la mémoire qui se dérouleront du 4 au 7 avril au musée-mémorial d’Izieu.

Pour cette année si spéciale du 80e anniversaire de la rafle et des 30 ans du musée-mémorial, la Maison d’Izieu a confié aux créateurs, musiciens, écrivains, plasticiens ou réalisateurs la mission de mettre en lumière ce qu’elle fut et ce qu’elle est aujourd’hui : un lieu de mémoire, d’éducation et de vie. Dans les pas de Sabine Zlatin, qui encouragea les enfants de la colonie à s’exprimer par des lettres, des dessins et des spectacles, c’est un véritable voyage à travers les arts que la Maison d’Izieu propose avec sa nouvelle exposition temporaire C’étaient des enfants ! Quatre jours pour se souvenir, pour faire résonner le rire des enfants de la colonie d’Izieu, pour parler des missions, et notamment du travail mené depuis 30 ans par les salariés, les adhérents et les partenaires.

Nouvelle expo, du 4 avril au 22 septembre

C’étaient des enfants ! est la quatrième exposition temporaire de la Galerie Zlatin. Après les dessins des enfants puis les lettres et photos de Georgy, L’année 1943 à la colonie nous replongeait 80 années en arrière, au moment de l’installation de Sabine et Miron Zlatin à Izieu, et contait la vie des habitants de la colonie durant cette année 1943. C’étaient des enfants ! suit naturellement le cours de l’histoire. Documents originaux et objets inédits transportent le public au début de l’année 1944. La sérénité du quotidien des enfants à la colonie vient s’opposer à la crainte du danger imminent et à la violence de la rafle. S’ensuivent les premiers contours de la mémoire, esquissés par les requêtes des familles et le témoignage des proches. L’engagement des plus tenaces à ne pas oublier conduira à l’inauguration du mémorial en 1994.

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Maison d’Izieu
70 route de Lambraz, Izieu
Tarif : 12 € ; 8-25 ans : 5 € ; gratuit – 8 ans
www.memorializieu.eu

« La force de la Maison d’Izieu, c’est de faire vivre, quatre-vingts ans après, une mémoire tout à la fois juive, intime, et universelle »

Dominique Vidaud, directeur