Les Migrations succèdent aux Héroïnes. C’est la seconde thématique de la saison : avec Ulysse de Taourirt en ouverture.
« Out of Africa… » Voilà 2,5 millions d’années, les premiers représentants du genre Homo (Homo habilis ou Homo erectus ? ) quittent l’Afrique : c’est la première grande migration. Pourquoi ces populations se mettent-elles en marche ? Sans doute du fait de changements climatiques, déjà. Et pour suivre les troupeaux qui fournissent une partie de leur nourriture à ces groupes de chasseurs-cueilleurs. Depuis, les migrations n’ont pas cessé, elles sont même une des caractéristiques de la race humaine. Après tout, la Guerre des Gaules débute sur les bords du Rhône, entre ce qui est aujourd’hui Genève et l’Ain, quand les peuples helvètes se mettent en tête de quitter leur territoire pour migrer du côté de la Saintonge, à l’ouest de la Gaule.
« Mon père, ce héros… »
Les Migrations, ce sera donc la seconde des thématiques proposées par la Scène nationale. Elle s’ouvrira avec le théâtre musical d’Abdelwaheb Sefsaf (Ulysse de Taourirt) pour se conclure au Domaine de la Garde avec Tombouctou : un fils artiste de cirque emmène son père sur un fil à dix mètres au-dessus du sol. L’occasion de revisiter quelques pans de l’Histoire de France et de la colonisation. Abdelwaheb Sefsaf, qui dirige aujourd’hui le Centre dramatique national de Sartrouville, sera en effet le compagnon de route pendant ces quatre mois de la Scène nationale avec sa compagnie Nomade in France, la si bien nommée. Avec Ulysse de Taourirt, il met en scène un récit inspiré de la vie de son père, un ouvrier venu d’Algérie pour participer à la reconstruction de la France dans les années 50. Impossible de ne pas faire le parallèle entre cette épopée et celle de l’Ulysse d’Homère à travers la Méditerranée, l’intime et l’universel.
Ulysse de Taourirt • Les 3 et 4 mai •
De 18 à 22 €
Le Cabaret renversé
Dans le cadre de Br’Ain de cirque, découvrez le Cabaret renversé de la compagnie La Faux populaire-Le Mort aux dents. La preuve par un couple de circassiens passablement déjantés, qu’à deux, c’est quand même mieux ! Dressage (un chien en équilibre sur la tête), manipulations cristallines, tirs à la sarbacane, jongleries, etc. abordent de la plus drôlatique manière la thématique du vivre ensemble, et surtout à deux. De 18 à 22 €
Scène nationale de Bourg-en-Bresse • Billetterie : www.theatre-bourg.fr
Les 16 (20:30), 17, 18 et 19 mai (19:00)
