Posté le 2 septembre 2021 par La Rédaction

Cédric Stanghellini. Tout juste 30 ans, donc, et fraîchement salué par le jury de Reporters d’espoir. En lice parmi 150 candidats, il a su convaincre avec un reportage in situ sur le service civique européen. Une première à Metz, avec pas moins de 24 jeunes, dont 12 Français. Parmi les critères de sélection, un fondamental : s’inscrire dans le journalisme de solutions. Autrement dit aborder une problématique et proposer un, sinon plusieurs axes de résolution concrète, dans un esprit durable et solidaire. Autrement dit, aussi, faire de son article un moteur d’action pour le lecteur. Diplômé en droit, ce natif de l’Ain a fait ses armes comme correspondant de presse au Journal du Bugey, avant d’intégrer plusieurs rédactions parisiennes. Son statut de stagiaire lui a ouvert des portes, et la voie vers le journalisme, qu’il convoite depuis tout petit.

cedric stanghellini - ©François-Xavier Driant
L’Aindinois a séduit un jury de professionnels avec un reportage dédié au journalisme de solutions
©François-Xavier Driant

Rodé à l’exercice des entretiens par téléphone, notamment dans le cadre des enquêtes pour LCI, Cédric mise aujourd’hui sur un contact plus direct avec ses interlocuteurs. Être sur le terrain, rencontrer les personnes, filmer… Que de projets à mener ici ou ailleurs, au gré des opportunités. Mais en son nom propre, cette fois. Avec toutefois la volonté de revenir, au moins de temps en temps, à ses premières amours : l’Ain. Un département qui l’a vu naître et qu’il s’attache à promouvoir quand on lui demande d’où il vient. Un département « qui n’est pas le premier département de France pour rien ». Un département qui, même s’il l’a quitté, même s’il vieillit, l’imprègne encore et de plus en plus. L’Ain comme madeleine de Proust, en somme. Quant à la vraie Madeleine, sa mamie de Poncin, elle peut être fière de son petit-fils.