Posté le 28 février 2024 par La Rédaction

Clémence Cannard a toujours aimé les animaux. « J’aurais voulu un chien, j’ai tanné mes parents mais j’ai fini par me rabattre sur un cochon d’Inde… » Très tôt, le métier de vétérinaire est ancré en elle. La jeune fille fait ses primaire et collège à Villars-les-Dombes, le lycée à Quinet où elle passe son Bac avant de suivre deux années en DUT Génie biologique et un an en prépa Adaptation technicien supérieur. Ses diplômes en poche, Clémence décide de partir en Roumanie pour se former au métier. « C’est à 2 h 30 de la France, la vie n’y est pas chère et les cours sont en anglais. » Beaucoup de ses camarades sont Français, et la plupart sont des filles.

Bucarest

La ville est vivante mais très bruyante, on y vient pour faire la fête. Ce n’est pas trop la tasse de thé, plutôt le verre de bière Suceava de Clémence. Elle, est venue pour bosser. « On a essayé de s’intégrer, mais ce n’est pas évident. On n’a que peu de contacts avec la population qui, je crois, ne nous aime pas trop… On reste beaucoup entre nous. » Pour décompresser, la jeune fille fait du basket et rejoint Rever – Rencontre les étudiants vétérinaires expatriés en Roumanie -, qui organise une fois l’an un évènement, entre Français à Cluj-Napoca. La ville historique située en Transylvanie abrite notamment le château de Bran, plus connu sous le nom de Dracula. « J’y suis allée au cours de mes randonnées. J’ai même trempé un pied dans la mer Noire ! J’ai surtout visité Constanta, la plus ancienne ville et le plus grand port du pays. » L’étudiante en 3e année attend avec impatience ses séjours en France pour s’adonner à la pratique de son futur métier en étant stagiaire dans les cliniques vétérinaires. Celle du Clair matin à Bourg, mais aussi à Villars-les-Dombes, Varennes-Saint-Sauveur… « Je me sens à l’aise d’apprendre sur le tas ce mélange de soins ruraux et canins. » Clémence se sent bien accueillie par les professionnels qu’elle accompagne pour des autopsies, opérations et soins et tout genre. Tant sur chiens, chats que sur bovins. Quelle que soit la situation, elle est prête, sûre d’elle, toujours motivée, jamais ébranlée. « Je tiens bien le choc ! » Clémence Cannard a hâte de pouvoir exercer dans ce département de l’Ain où, comme pour les médecins, il manque furieusement de vétérinaires…