Posté le 28 février 2024 par La Rédaction

Elle est native de Simandre-sur- Suran, dans ce Revermont qu’elle aime passionnément. Lucile Clair s’enthousiasme dès l’enfance pour la lecture et l’écriture. Les travaux manuels aussi, qu’elle découvre auprès de son papa menuisier. La jeune femme, douée pour la pratique artistique sous toutes ses formes, regarde aussi du côté de l’administratif. Après le Bac, elle suit une mise à niveau en arts appliqués à Lyon, puis sur le terrain en service civique avec la compagnie Passaros. S’ensuit un retour sur Lyon pour trois ans en DUT Gaco (Gestion administrative et commerciale des organisations, parcours Management des activités culturelles et artistiques) avec, en parallèle, la coordination au côté de Pierrick Brunet de la Voie des Colporteurs, un festival itinérant d’art de rue… en Revermont, évidemment ! Et toujours, ce questionnement : « Être autonome, défendre mes projets et ceux des autres ; ou maîtriser l’administratif et les finances ? » En 2018, Lucile entre comme salariée à la Fabrique du Revermont. Elle y coordonne des travaux participatifs et divers évènements culturels. « Je retrouve mon village natal, mais avec le Covid, je travaille dans un lieu qui ne peut pas ouvrir. » Assez pour que l’idée de devenir intermittente du spectacle se concrétise. En mars 2021, Lucile découvre – en les occupant – les lieux culturels et rencontre les artistes de Bourg et alentour. Elle est aujourd’hui chargée de production au théâtre Artphonème, à la Tannerie en même temps, tout en restant fidèle à sa compagnie, Les Affabulateurs, qu’elle continue de faire vivre. Elle n’a pas choisi la facilité, Lucile, mais que l’on ne s’y trompe pas : sa douceur, mêlée d’un semblant de nonchalance, cache sa volonté d’aider les artistes, leurs créations… et les lieux de création. « Je suis toujours volontaire quand il s’agit d’apprendre ! »