Posté le 3 février 2022 par La Rédaction

Maxime, 20 ans, veut devenir caviste. Après s’être formé au réputé lycée de Davayé, il fait ses gammes à la cave Guyot à la Neuve.

Travailler sur un produit noble et dans un univers de passion, voilà la vie qu’a décidé de mener Maxime Meunier. Le jeune homme de 20 ans, natif de Feillens, s’est orienté après la classe de seconde dans le secteur du business du vin. Après un brillant Bac pro Conseiller de vente en vins et spiritueux, qu’il a passé au sein du lycée Lucie-Aubrac de Davayé, « un remarquable lycée planté dans un superbe environnement. Il est au milieu des vignes ». Ainsi décida-t-il de s’inscrire en section BTS Technicien commercial en vins et spiritueux en alternance. « Pour être un bon professionnel dans mon domaine, il faut absolument être un excellent technicien, car on ne peut vendre une bouteille de vin sans connaître le produit. Il faut savoir en parler pour créer l’envie. » Il fallut à Maxime trouver un maître d’apprentissage. « J’avoue que j’ai eu une chance inouïe, la cave Guyot a rapidement accepté ma candidature. À Bourg, au magasin de la Neuve, j’ai deux formidables formateurs, le chef caviste Jean-Luc et son adjointe Charline. Ils m’apprennent, ils m’informent, ils m’enseignent, ils m’instruisent, ils me font potasser. Grâce à eux, je sens que chaque jour je progresse. Parfois, ils me laissent aller au-devant du client, l’accueillir, chercher et comprendre son besoin, c’est extrêmement plaisant et valorisant. Vendre un vin n’est pas chose simple, il faut le présenter, avoir une bonne idée de la terre dont il est issu. Il faut connaître les cépages et maîtriser tout un vocabulaire propre à notre métier. » Petit à petit, en suivant les conseils de ses deux formateurs, il pourra, comme eux, conseiller le vin en fonction du repas préparé par le client.

Les métiers du vin regroupent plus de 500 000 emplois directs et indirects, les ventes à l’international se développent… Maxime a bien compris que les opportunités sont nombreuses. « Il y a davantage de missions à l’étranger, de séminaires et de forums en rapport avec nos métiers. Je sais aussi que pour y arriver, il y a des langues à apprendre, des formations à suivre, mais qui ne tente rien… » D’ambition, de caractère, de charisme, le jeune homme ne manque pas. Mais il ne veut pas brûler les étapes. Il a trouvé ce qu’il cherchait : « proposer et vendre un produit de qualité ». Il poursuivra sa formation au sein de la cave Guyot, avec l’espoir secret d’être un jour « caviste, et de former à [s]on tour les plus jeunes au noble métier du vin ».