« C’est grâce à votre soutien que nous avons pu atteindre ce niveau ! », remercie devant l’assemblée générale du club affaires de la JL, Fred Sarre, le directeur sportif de la JL Bourg. Et à la question « Que faut-il faire pour aller encore plus haut ? », le cadre bressan, qui prendra sa retraite en octobre, rappelle que « l’argent reste le nerf de la guerre ». Mais il souligne aussi que la structuration du club permet aujourd’hui d’attirer des joueurs à fort potentiel, comme en témoigne le recrutement du jeune prodige villeurbannais Zacch Risacher. « Les joueurs sont sensibles à l’environnement et à la progression qu’ils peuvent trouver chez nous. C’est pour cela que nous avons renforcé notre staff et que nous développons l’accompagnement des joueurs et le suivi de leur santé au sein d’une cellule spéciale pilotée par Fabrice Serrano comprenant kinés, diététicienne », explique Fred Sarre. Et puis la JL Bourg a aussi sa botte secrète avec François Lamy. L’ancien agent, qui devait au départ succéder à Fred Sarre, a endossé un rôle de conseiller du club. Il apporte son expertise sur différents sujets comme le scouting, mais aussi le lien avec l’EuroLeague & l’EuroCup.
À son actif, les belles réussites de Floyd, Palmer, Mike… Des joueurs qualifiés par les experts du basket parmi les meilleurs « rapports qualité-prix » du marché. C’est cette construction raisonnée, réfléchie, distinguée par le Label or de la Ligue nationale de basket, le seul en France, qui a su séduire de nombreuses entreprises. Elles sont désormais 319, un record, à suivre le président du club affaires, Didier Lamy. Et là où d’autres se contentent de servir un cocktail d’avant et d’après-match, BB+ va plus loin, beaucoup plus loin. Des petits déjeuners au restaurant Le Pétrin à la visite du Campus numérique à Charbonnière en passant par les rencontres business interclubs avec Villefranche foot, jusqu’à l’organisation d’un Market de l’emploi (plus de 100 stands et 1200 candidats).
Mais aussi des voyages pour accompagner l’équipe en coupe d’Europe à Riga et Brescia, et aussi à Boston aux États-Unis ! « Notre modèle repose sur 85% de financement privé dont 60% du partenariat direct comprenant le club affaires et le club 01team qui regroupe les 10 plus gros sponsors, détaille le directeur général Fabrice Pacquelet. Nous avons toujours eu une politique tarifaire claire et transparente vis-à-vis de nos partenaires. On ne va pas vendre des matchs (playoffs) avant de savoir si on les joue. Le ticket d’entrée est de 4 000 euros. Ce modèle nous convient très bien, même si nous ne nous interdisons pas de trouver un jour un partenaire national majeur. Mais pour cela, il faut encore que le basket franchisse un cap médiatique, car aujourd’hui, seul Monaco et l’Asvel peuvent prétendre à ce type de partenariat. » En attendant la JL bâtit pierre par pierre ses fondations…