Posté le 5 mai 2022 par La Rédaction

Il est un partisan du bien-manger. Du manger moins mais mieux, notamment côté viande. Au Pétrin, Frédéric Leroy officie tout en transparence. « Pour chaque produit, une fiche détaille où et chez qui
l’animal est né, a été élevé puis abattu.
» Une traçabilité à laquelle le chef associe qualité et proximité, en ne travaillant qu’avec des éleveurs installés « à moins de 50 km » et les établissements Gesler.
Il a récemment acheté une pièce de viande charolaise, une bête de Gérard Bouilloux, à Cuisiat, « l’un des deux seuls de l’Ain à produire du Charolais culard ». L’animal, en lice au concours des bœufs de Pâques, a reçu le prix d’honneur, pour l’excellence de sa viande au forail de Bourg. Livré au restaurant 21 jours après son abattage, « avec une viande rassie, tendre et riche en goût », il régalera les amateurs de bonne chère, sur des morceaux nobles et tout le reste, en pot-au-feu, terrine ou saucisson. Vous venez
goûter ?

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Le Pétrin
60 route du Village, Montagnat
04 74 42 63 53
www.restaurant-le-petrin.com