Posté le 6 octobre 2022 par La Rédaction

À la tête, avec son compagnon Alexis, du food truck Le Camion qu’on HEM qui sillonne depuis juillet les routes du Val de Saône, elle se classe deuxième du concours de cuisine amateur Masterchef, sur France 2. Rencontre avec la bouillonnante Clara Galand !

La cuisine ? Une « histoire d’amour » que Clara entretient depuis toute petite. D’abord avec sa maman qui aime recevoir et toujours, « met les petits plats dans les grands ». Auprès d’elle, Clara apprend, maîtrise et s’approprie les recettes. « Ça a toujours été facile, même si pas toujours dans les règles de l’art. » Talent inné, donc.
Grande épicurienne, Clara apprécie tous les plaisirs de la gastronomie. À commencer par une cuisine généreuse, mitonnée par, et pour faire plaisir. Plus que celle traditionnelle française, elle puise et s’inspire dans l’art culinaire italien. La cuisine créole, aussi, avec une appétence particulière pour les épices « et tout ce qui fait voyager ». C’est d’ailleurs en voyage, au Mexique, que Clara découvre et adopte ce qui deviendra sa signature : des plats « qui bousculent et titillent le palais ».

Âme d’artiste

Devant elle à l’heure du choix d’orientation ? D’un côté l’école d’archi, de l’autre l’Institut Paul-Bocuse. « Mieux vaut garder ta passion que d’en faire ton métier et de t’en lasser », conseille le papa à l’époque. Clara choisit l’art graphique plutôt que culinaire, consciente du système hiérarchique strict du monde de la cuisine et peu encline à s’y soumettre. Résolue tout de même à revenir à ses premières amours un jour ou l’autre. Un licenciement et un bébé plus tard, voilà Clara fixée sur un nouveau projet… En restauration cette fois-ci, et en binôme avec Alexis. L’idée ? Monter un food truck et proposer, en milieu rural, une offre accessible et de qualité autour d’un produit donné. La pasta ! Ainsi les amoureux et désormais partenaires ouvrent-ils au début de l’été le Camion qu’on HEM. Tout est fait maison et de saison. Local, surtout.

Mumpreneur

Dès les débuts de l’émission, Clara se projette. « Le jeu me plaît, et j’ai l’âme d’une compétitrice. » Il n’en aura pas fallu plus pour qu’elle envoie un dossier de candidature. Son profil et sa tchatche plaisent et lui ouvrent les portes du tournage. Son fils tout juste né dans un bras, une poêle au bout de l’autre, la candidate participe aux auditions, et se qualifie parmi les 400, puis les 45, jusqu’aux 18 présents lors du premier épisode, diffusé fin août à la télé. Sur le plat signature, Clara décroche le tablier rouge, symbole du coup de cœur du chef Thierry Marx pour son ceviche, et intègre la formation définitive, au côté de huit autres cuisiniers amateurs. De quoi apaiser le sentiment d’illégitimité de la candidate, consciente de n’être pas la meilleure techniquement mais redoutable à l’instinct. « Je n’avais aucune prétention en arrivant. Chaque nouvelle étape franchie est un bonus. » Se qualifiant semaine après semaine jusqu’à la finale, « une finale de roux », Clara s’est finalement inclinée face à Marc-Amaury lors du grand banquet. Saluée à l’unanimité pour son audace et ses alliances de goûts toujours percutantes. Satisfaite, aussi, d’avoir prouvé ses atouts et porté haut les valeurs d’une cuisine responsable, où priment plaisir et goût du partage.

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