En mai et pour tout l’été, la Zone d’occupation artistique (ZOA) va redessiner la ville avec des œuvres proposées par des artistes pour nous interpeller et créer une ambiance populaire, joyeuse et festive.
La ZOA, c’est un musée à ciel ouvert », explique Sylviane Chêne, maire adjointe déléguée à la culture
et aux relations internationales. Cet événement, qui commence le 3 mai avec une inauguration dans la cour André-Malraux, se veut le symbole d’une nouvelle ère culturelle pour Bourg. La ZOA succède ainsi à 14 ans de Printemps culturel de Bourk.
La ZOA, c’est « koa » ?
« C’est un parcours à travers la ville depuis la gare jusqu’au monastère royal de Brou, que nous invitent à suivre les artistes. Nous leur avons donné carte blanche pour s’approprier temporairement l’espace public », poursuit Sylviane Chêne. Ces installations en différents lieux de la ville permettent aux habitants et visiteurs de (re)découvrir leur environnement quotidien. « L’objectif, cite Isabelle Maistre, première adjointe déléguée à la transition écologique et à l’espace public, est de réenchanter le quotidien, de redécouvrir des lieux qu’on a l’habitude de voir et de renforcer l’attractivité de la ville en renouvelant son rayonnement culturel. » Parmi les œuvres phare de la ZOA, citons notamment l’installation d’un éléphant rouge sur l’esplanade devant la gare. « Ce dernier est constitué de bidons recyclés. On voit qu’il y a aussi une démarche environnementale. Il a été installé sur trois continents. Le choix de la gare est un clin d’œil pour montrer qu’il voyage beaucoup », sourient les maires-adjointes. À noter que certaines œuvres seront réalisées avec les habitants.
