Posté le 2 mars 2021 par Julien Niogret

La commune de Saint-Denis-lès-Bourg et ses 5 908 habitants est résolument tournée vers sa grande sœur burgienne mais elle dispose aussi de ses propres atouts qui semblent séduire un nombre croissant d’habitants.

Les Dyonisiennes et Dyonisiens étaient en effet 4 921 en 1999 et 3 352 en 1982 : une expansion rapide s’il en est ! Si Saint-Denis-lès-Bourg est une commune attractive, c’est d’abord pour sa proximité avec Bourg-en-Bresse. En effet, sa situation géographique la place juste derrière la gare de Bourg, à seulement 1,5 kilomètre du centre de la cité burgienne. Lucie Chapuis, de l’agence immobilière Laforêt à Bourg, explique : « Les quartiers Peloux, Montholon, Charpine et tous ceux entre la gare et le rond-point de la fruitière sont très demandés. Nous avons désormais des Lyonnais et des personnes qui travaillent sur la Côtière et qui nous sollicitent. » Élodie Turc, au service immobilier de l’office notarial Lamberet-Vuiton à Bourg, ajoute : « Saint-Denis est aussi apprécié par les gens qui vont travailler sur Mâcon ou Châtillon. »
La ville dispose de nombreux atouts comme des magasins et des écoles ainsi qu’un collège, le tout en restant un peu à l’écart de l’agitation de la préfecture voisine. « Il y a la fromagerie, des commerces de qualité, le côté « campagne » plaît beaucoup » indique Élodie Turc ; ce que confirme Lucie Chapuis : « C’est un village dynamique et bien desservi avec aussi des crèches, un gymnase… On est très proche de Bourg avec une vie de village. » En effet, des lignes de bus traversent Saint-Denis et permettent à ses habitants de se déplacer aisément, sans compter la possibilité d’utiliser le vélo.

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Une maison à vendre à Saint-Denis-lès-Bourg.
Photo : Agence immobilière Laforêt Bourg-en-Bresse.

Un marché très dynamique

Parmi les habitations disponibles sur le marché, on retrouve de nombreuses maisons traditionnelles des années 30 à 80, propices à l’accueil d’une famille, érigées au sein de quartiers résidentiels. Nos spécialistes de l’immobilier expliquent : « La clientèle est principalement familiale mais comprend aussi des personnes âgées qui vont préparer l’avenir en recherchant des biens de plain-pied avec un petit extérieur. »
Le seul « hic » pour y habiter, c’est le prix. Si le marché était dynamique avant la crise sanitaire, il l’est d’autant plus aujourd’hui où les deux professionnelles constatent une tendance à l’augmentation des prix due à une forte demande. Ainsi, même les biens les plus chers partent rapidement s’ils sont affichés à leur juste prix. On constate pour une maison ancienne un tarif médian de 2 070€* du m² (entre juillet 2019 et juin 2020) contre 1 770€* par m² pour Bourg sur la même période et sur le même type de biens. Pour une maison de 120 m² avec quelques travaux, cela représente par exemple un tarif de 248 400€.

*Source : www.immobilier.statistiques.notaires.fr