Posté le 26 novembre 2020 par La Rédaction

Découvrez le parcours de la critique gastronomique burgienne à la mode avec son émission « C’est meilleur quand c’est bon ».

Lorsque l’on parle de journalisme, nous avons souvent tendance à opposer presse et web. Un raccourci bien vite trouvé pour ceux qui ne sauraient voir le monde changer. Pour Emmanuelle Jary, native de Bourg-en-Bresse, la réalité est bien plus douce. Journaliste prêtant sa plume à des canards comme Paris Match ou le magazine Saveurs, elle officie également depuis 2016 pour son propre média vidéo : C’est Meilleur quand c’est bon. Que l’on fasse la cuisine ou qu’on l’écrive, les chichis peuvent bien vite s’inviter au spectacle. ”C’est meilleur quand c’est bon“, à l’inverse, se veut l’expression sincère de partitions gourmandes qui le sont tout autant. Exit la ”grande“ cuisine au sens aristocratique du terme, pour Emmanuelle Jary, un grand plat ne répond qu’à deux règles. Du goût et de la convivialité. L’un ne saurait être sans l’autre, tant le partage est l’essence même de notre culture culinaire à la française.

Née à Bourg-en-Bresse durant un séjour de ses parents à Villars-les-Dombes où vivaient ses grands-parents, Emmanuelle a ensuite grandi en Afrique jusqu’à ses huit ans avant d’emménager à Paris. De voyages au bout de la France en vacances dombistes, les prémices d’une passion culinaire grandissante se firent bien vite une place dans ses ambitions professionnelles. Journaliste pour la presse écrite depuis vingt ans, Emmanuelle a défendu quelques années la diversification digitale jusqu’à prendre la décision d’attraper la caméra par les cornes avec son complice Mathieu Pansard. L’objet du crime ? Mettre en lumière au travers des réseaux sociaux une cuisine essentielle, parfois déroutante et toujours goûteuse, de façon naturelle, sans artifices. Dans les faits, cela donne des capsules courtes et immersives où le lecteur rencontre un restaurant comme ceux qui l’animent au travers d’un repas pris face caméra. D’une adresse à l’autre, le coup de cam’ s’allie au coup de fourchette, s’affinant comme un bon fromage au gré des visites chez les restaurateurs sélectionnés par les deux gastronomes. Jusqu’au buzz inattendu qui ­ fit suite à la vidéo tournée chez Erwan à Bourdonné (78). 34 millions de vues sur Facebook plus tard, ”C’est meilleur quand c’est bon“ prenait définitivement une autre ampleur, gagnant et apportant une crédibilité supplémentaire aux sujets de ses explorations gourmandes. De recettes à la maison en menus au restaurant, le plaisir est de mise à chaque vidéo comme durant les échanges avec les ”followers“ qu’Emmanuelle n’oublie jamais de remercier.

Il est parfois essentiel d’apprécier les nouveautés pour ce qu’elles sont. Pour ”C’est meilleur quand c’est bon“, c’est sans doute le reflet de la cuisine d’une autre époque qu’il faut y voir. Un temps pas tout à fait révolu où le bon l’emportait sur le beau. Un média à dévorer avec les yeux sans aucune modération ! 

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