Posté le 28 février 2024 par La Rédaction

Elle est burgienne, mais conserve un lien fort avec l’Italie. Du côté de San Severo et Bergame, « la vague italienne des années 30 ». Alexa Cortinovis a toujours eu envie d’être assistante sociale, mais elle entre dans la vie active en tant que conseillère administrative dans une association en charge de l’habitat. C’est à 30 ans qu’a lieu le déclic. « Je décide de me bouger, et entre pour 3 ans à l’Ireis, au Peloux. » À l’époque, la jeune femme veut aider les autres et changer le monde. Devenue assistante sociale, elle entre au Conseil départemental de l’Ain sous la présidence du socialiste Rachel Mazuir, et exerce à la Croix Blanche. Mais l’arrivée de la droite et la mise en place du Plan anti- fraude au RSA ont marqué la fin de sa collaboration avec la collectivité. Militante très tôt, elle s’engage au PRG en 2013 avant de rejoindre Génération.s, le mouvement du futur désirable. Loyauté et sincérité sont ses maîtres-mots. En 2020, elle fait partie de la liste de rassemblement de Jean-François Debat et occupe le poste de conseillère municipale déléguée aux droits humains… « ce qui me correspond. Je m’investis beaucoup contre les violences faites aux femmes, pour l’intégration des migrants, la laïcité, le féminisme. Féminisme, mais pas radical : les hommes ne sont pas mes ennemis. » Lancement du plan Angela Côté professionnel, Alexa rejoint l’équipe mobile du centre médico-psychologique. Comme elle fuit la routine, elle prend tout en restant fidèle à sa vocation la direction du Centre psychothérapique de l’Ain en qualité d’assistante sociale en psychiatrie et responsable du service social. Puis retourne à l’université à Lyon – « J’attaque un master 2 en septembre » – tout en continuant de mener ses actions politiques. Notamment le lancement du plan Angela, un dispositif qui permet d’identifier les magasins, restaurants où les femmes peuvent se réfugier en cas de harcèlement de rue. « La vie est une question de rencontres. On choisit, on refuse, on reste soi et libre, le plus possible… »