Posté le 17 août 2020 par La Rédaction

L’agence Orpi vient de créer à Bourg un centre d’activité de gestion immobilière avec un pôle de transaction-vente de biens immobiliers. Son patron Serge Prost fait le point sur le marché burgien.

Comment se présente le marché immobilier à Bourg pour la rentrée ?

Nous sommes dans une activité qui de toute façon, à Bourg-en-Bresse, ville de 40 000 habitants, ne connaît pas beaucoup de tension sur le logement, que ce soit en vente ou location. Et finalement, par rapport à l’épidémie cela n’a pas eu d’incidence.

Pas un petit frémissement ?

Oui, une flambée si on peut dire en juin. Logique puisqu’il y a eu des projets de ventes, d’acquisitions et de locations stoppées pendant plus de deux mois, donc tout est ressorti un peu d’un seul coup. Si on prend les ventes; nous avons réalisé 30% de plus et juillet/août n’ont pas été trop mal orientés, néanmoins les mois qui viennent seront certainement différents…

Concernant le locatif dans Bourg “qu’est qui marche ?”

À Bourg, nous avons un parc présentant une gamme moyenne d’appartements, principalement. Il n’y a quasiment rien en terme de maisons exception faite de Bourg Habitat, Dynacité, ou encore Semcoda. Le particulier burgien ne met pas sa maison à la location, car la loi n’est pas suffisamment protectrice en cas de non-paiement et de dégradation. Pour la location d’appartements anciens, la Loi Alur impose certaines normes, à minima, pour qu’un appartement soit louable et c’est une bonne chose… Exemple, on ne peut pas louer un bien avec un diagnostic électrique qui conclut à une non-sécurité de l’installation. C’est un critère de logement non décent.

Hors covid 19, peut-on dire que le parc locatif burgien est satisfaisant ?

Nous sommes toujours sur un marché où il y a plus d’offres que de demandes. En 2010/2011, 6OO logements neufs ont été mis sur le marché par les bailleurs sociaux mais il faut rappeler qu’en 1975 Bourg avait 40 000 habitants et c’est toujours le cas actuellement, donc il y a un déséquilibre. Nous avons déstabilisé le marché du particulier qui était souvent composé de gens âgés qui avaient acheté un logement pour avoir un complément de retraite et qui se sont retrouvés dans ces années-là dans la situation suivante, « si vous voulez relouer votre logement, il vous faut faire entre 30 à 40 000 euros de travaux pour le remettre à niveau ou il faut le vendre car il ne se louera plus »…  


Le marché de la location en pleine effervescence

« Chaque année, les mois de juin, juillet et août enregistrent en général une très forte activité sur le marché de la location immobilière par rapport aux autres mois de l’année. Mais cet été, c’est une véritable explosion ! Aussi bien du côté des loueurs que de celui des locataires. Jamais, nous n’avions vu de telles variations qui ont sans doute été décuplées par l’effet du confinement » a déclaré Antoine Marck, président de lagenceblue.fr. sur le marché de la location immobilière en France.