La Tannerie de Bourg aurait dû accueillir les Wampas le 14 mars 2020, première date annulée du premier confinement. Plus de deux ans après, revoici enfin le groupe « qui a inventé le rock’n’roll« . Entretien express avec le roi Didier avant le concert du 2 avril.
• Vous avez fait quoi pendant ces deux ans ?
J’ai repris des titres des Wampas en piano-voix à la maison. On a bossé le prochain album pour la rentrée prochaine, et celui de Sugar & Tiger (NDLR : le groupe famille de Didier Wampas avec sa compagne et ses enfants) qui sort bientôt. J’ai fait du vélo, du kayak. On a vécu. On habite à Sète, quand même…
• Le dernier album des Wampas, paru avant le Covid, s’appelle Sauvre le monde… Y’a une faute, non ?
Ça vient de l’ingé son américain. Il avait mis sauvre au lieu de sauver. On l’a gardé. Sauvre amène un peu de poésie. Sauver le monde, c’est compliqué. Si on essaie de le sauvre, peut-être qu’on y arrivera !
• Tagada Jones dit qu’ils sont les derniers des Mohicans. Vous, vous parlez du « dernier cormoran qui rêve d’un poisson qui n’existe pas« . C’est un monde qui disparaît ?
Quand je fais du kayak, je m’aperçois que les cormorans s’en vont. Ils doivent migrer. Peut-être qu’un jour, il n’en restera plus qu’un. Le cormoran, c’est nous. On rêve tous d’un poisson qui n’existe pas.
• Qui sont les Wampas en 2022 ?
Les mêmes qu’en 2020. Niko (Schauer) à la batterie, Jean-Mi (Lejoux) à la basse, Tony (Truant) et Effello aux guitares, et moi au chant et à la guitare.
• Vous venez tout juste de reprendre les concerts. Pas trop rouillés après deux ans ?
Oh, que non ! Le rock’n’roll, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas !
• Vous êtes déjà retraité de la RATP. Vous pensez à la retraite artistique ?
Non, j’ai le temps. Je voudrais mourir sur scène, comme disait Dalida.
Les Wampas + Boycott, à retrouver samedi 2 avril à la Tannerie de Bourg. Tarif : 23 €. Les billets des différents reports restent valables.
www.la-tannerie.com
