Les Rencontres du Leadership se sont tenus mardi 8 mars à Bourg-en-Bresse. Retour sur ce 5e opus.
Existait-il un meilleur timing pour cette 5e édition des Rencontres du Leadership, évènement lancé par la JL Bourg en 2017 en parallèle de l’avènement de son école des meneurs ? « Nous avons un plaisir tout particulier », savourait ainsi le président Julien Desbottes. « Celui d’avoir vu un représentant de ladite école, Hugo Benitez, connaître sa première sélection en équipe de France fin février. » Pendant plus de deux heures, les intervenants se sont multipliés à Ainterexpo, entre deux tables rondes : une première consacrée à la conduite du changement puis une seconde dédiée à la responsabilité sociale des entreprises. Avec une notion qui aura retenu l’attention de toute l’assemblée, celle de « son inutilité », avancée par Lionel Calderini, directeur de l’École de coaching francophone. « Pour être un vrai leader inspirant, il faut travailler sur une seule chose, son inutilité », expliqua-t-il. « Cela ne veut pas dire ne rien faire, mais un meneur est dans l’anticipation pendant que ses équipes sont dans l’instant immédiat. Lui a toujours un ou deux coups d’avance pendant que le présent appartient à ses équipes. Par exemple, c’est comme si on disait que l’entraîneur de basket était aussi celui qui devait marquer un panier. » Deux thématiques abordées ensuite étaient justement tout sauf inutiles : l’inclusion dans le monde du travail, et l’écoresponsabilité des entreprises.
Le mot de Camille Lacourt…
« Je vois que c’est un club très bien fait, qui a été réfléchi intelligemment.
La JL Bourg est également portée sur le business et la reconversion, c’est
ce qu’il faut faire aujourd’hui dans le sport pour le développer encore plus. Les vraies valeurs de ce sport se reflètent dans tout ce qui est en train de se construire ici et il n’y a pas de raison que ça ne continue pas. »
Les phrases marquantes
• « Il faut savoir transformer un pépin en pépite. » Didier Lamy, président du conseil de surveillance de la JL Bourg.
• « Pour un leader, la pire des choses est la surprise. » Lionel Calderini, directeur de l’École de coaching francophone.
• « Des échecs, on en connaît tous, mais je préfère appeler ça un aléa. » Yacine Sene, ancienne joueuse de l’équipe de France de basket
• « Je crois énormément au transfert de compétences. Un sportif peut emmener ses compétences de leader, de manager, sur un autre marché, pour sa deuxième vie. » Christian Hubert, directeur sport conseil de l’Union Financière de France.
• « En instaurant un système de gourde, on estime avoir déjà économisé 3 500 bouteilles plastiques d’eau depuis le début de saison. » Loïc Michel, directeur communication et marketing de la JL Bourg.
• « En tant que coach, je suis le leader et le baromètre de l’équipe. J’ai beaucoup cogité sur la façon de m’adapter. Cette zone d’inconfort est une étape nécessaire pour progresser et arriver dans le futur aux objectifs fixés. » Laurent Legname, entraîneur de la JL Bourg
• « Le vrai problème du handicap est sa méconnaissance. Elle est telle qu’on ne peut même pas imaginer à quel point une personne porteuse d’un handicap peut être un vrai atout dans une entreprise. » Anne Floriet, championne paralympique de biathlon 2006.
• « Dans le discours, l’écoresponsabilité peut paraître simple, mais il faut faire un virage à 90 degrés, largement, car la planète ne va pas attendre. Et ce n’est pas du tout évident. » Emmanuel Debruères, PDG d’Oxbow.
