Posté le 28 mars 2024 par La Rédaction

Certains de nos comportements ou ceux de notre entourage semblent parfois inadaptés ou même dérangeants. Ils permettent néanmoins, de manière généralement inconsciente, de répondre

à des besoins personnels et cela concerne tous les domaines de notre vie.

« Derrière tout comportement, il y a une intention positive »

C’est un concept essentiel, que l’on appelle également « fonction positive », qui fait partie de l’un des présupposés de la PNL (programmation neuro-linguistique). C’est une notion très éclairante car elle permet de mieux se comprendre ou de comprendre les autres. Par exemple, la fonction positive derrière un comportement agressif est souvent un besoin de protection. Derrière la crainte on trouvera souvent un besoin de sécurité et derrière la colère se trouvera peut-être le signe d’un besoin de maintenir des frontières claires… Nous pouvons prendre l’exemple d’un parent qui crie sur son enfant afin que celui-ci fasse ses devoirs. Ce n’est certainement pas la meilleure manière de faire… mais l’intention qui se cache derrière ce comportement est, malgré les apparences, positive ! Le parent souhaite que l’enfant ait de bons résultats à l’école afin qu’il choisisse un bon métier et gagne correctement sa vie plus tard.

« Nous ne sommes pas nos comportements »

En PNL, il y a une distinction entre l’individu et son comportement. Si un comportement n’est pas ou plus adapté, il est tout à fait possible de le changer… mais en gardant la fonction positive qui est « cachée » derrière celui-ci. Le pourquoi du comportement. Dans l’exemple précédent, quelle stratégie le parent peut-il mettre en place pour que son enfant réussisse dans la vie ? Développer sa motivation, apporter plus de pédagogie, prévoir des « récompenses » … Il peut y avoir d’innombrables autres comportements qui conduiront au même résultat. Si je suis fumeur, par exemple, et que dans mes nouvelles résolutions je décide d’arrêter de fumer : en plus de respecter les 5 critères d’un objectif (cf. Magville Bourg de janvier 2024), je devrai respecter la fonction positive qui est derrière l’acte de fumer. Est-ce que le fait de fumer permet de prendre des pauses pour « souffler », est-ce qu’il permet d’avoir un moment de plaisir ? de partager un moment d’échange avec d’autres personnes ? de trouver de la motivation ? de se donner un style ?… Que vais-je choisir à la place qui va nourrir mon besoin d’avoir un style, de partager un moment de plaisir ou m’accorder une pause ?

Certains symptômes physiques peuvent également parfois viser à satisfaire une intention positive. La PNL envisage tout symptôme, y compris les symptômes physiques, comme une information à propos d’un dysfonctionnement, d’un déséquilibre. Par exemple, « J’ai besoin de temps pour moi » alors je tombe malade. L’inverse n’est pas forcément vrai. Ce n’est pas parce que je suis malade que j’avais besoin de temps… Chaque situation est singulière. Ce peut être également le cas de l’enfant qui a mal au ventre le lundi matin… Inconsciemment, il nourrit peut-être un besoin de rester avec sa maman pour avoir de l’affection, du temps avec elle ou de se protéger d’un camarade…

Si l’on veut changer un comportement, il faut que les nouveaux choix satisfassent d’une manière ou une autre la fonction positive du comportement précédent. Cette fonction est très souvent difficile à trouver car inconsciente. Pour cela, vous pouvez vous poser les questions suivantes : En quoi ce comportement est important pour moi ? Quels avantages pourrais-je avoir à me comporter comme cela ? Qu’est-ce qui m’empêche de changer ? Alors, quelles fonctions positives se cachent derrière vos comportements ? À vous de mener l’enquête…