Le directeur du Festival du film d’animation pour la jeunesse de Bourg, Stéphane Laurencin, est aussi intervenant cinéma auprès du jeune public, photographe, réalisateur et vidéaste indépendant.
Après l’obtention d’un BAC STI et d’un BTS productique au Lycée Carriat, direction l’école ARFIS en région lyonnaise pour se former aux métiers de l’audiovisuel. Stéphane Laurencin est déterminé à vivre de ses passions : la musique et le cinéma. « J’ai toujours eu un appareil photo dans les mains, se souvient-il. Lorsque j’ai obtenu mon diplôme, je suis parti m’installer à Paris pour trouver un emploi dans le domaine du montage, et parfaire mes compétences ». Malgré un bref passage dans l’émission, « C’est mon choix » sur France Télévisions, le Burgien n’est pas satisfait de ses missions. « Là-bas, j’exerçais le métier de journaliste et j’effectuais des enregistrements, mais ce n’était pas du tout ce que je recherchais. Un jour, un technicien expérimenté m’a dit de m’accrocher, car ici, les places sont chères ».
Encore jeune, Stéphane Laurencin quitte donc ses fonctions pour trouver mieux ailleurs. En vain… « La réalité financière et la vie parisienne m’ont rattrapé. Je suis donc retourné à Bourg en tant que postier ». Mais en 2006, le destin le mène une nouvelle fois vers ses passions. Le festival du film d’animation pour la jeunesse recherche un coordinateur et un intervenant autour de l’éducation à l’image, via le cinéma de création. Stéphane Laurencin accepte l’offre et transmet depuis son savoir aux plus jeunes. L’objectif : apprendre à réaliser un film, fabriquer des images, utiliser l’outil vidéo et développer son esprit critique. Puis tout s’enchaîne, en 2012, il décide de créer sa propre entreprise et débute avec la captation de spectacles. Même si l’autoentrepreneur a galéré pour se créer un réseau, il a tout de même trouvé son bonheur en Bresse. « Je ne regrette pas mon choix. J’aurais pu devenir chef d’entreprise et gagner très bien ma vie, mais ce n’est pas le chemin que j’ai souhaité prendre. J’ai opté pour la débrouille. Aujourd’hui, j’exerce plusieurs métiers qui me passionnent et m’ouvrent sur le monde ». Et en attendant la sortie de son premier film de fiction, Stéphane Laurencin espère ouvrir prochainement aux alentours de Bourg, un studio photo. Son autre amour…
