Ici, demandez Angela. C’est le nom du dispositif et l’affiche que vous retrouverez sur les vitrines des commerces associés à la lutte contre le harcèlement de rue à Bourg. La Ville a décidé de s’engager contre les violences sexistes et sexuelles en partenariat avec le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) et déjà une douzaine de commerçants burgiens, comme l’explique Alexa Cortinovis, conseillère municipale déléguée aux droits humains. « Le commerçant s’engage à mettre à l’abri la victime femme ou homme, la rassurer et avertir en fonction de la gravité des faits la famille, la police municipale ou nationale. » Mobiliser la société en général à travers ce dispositif, c’est aussi le souhait du maire Jean-François Debat. « Il suffit d’avoir des compagnes ou des filles pour savoir que le harcèlement peut avoir lieu partout. Ce sont des regards gênants, des mots déplacés, des gestes… Cela concerne des femmes de tous âges, mais aussi de jeunes garçons qui se trouvent dans l’inconfort et l’inquiétude. L’intérêt de ce dispositif est de contribuer à une prise de conscience. Demain, même ceux qui n’auraient pas posé le logo sur leur porte seront sensibilisés, et les victimes sauront qu’en face d’elles, se trouvera quelqu’un qui va les comprendre », assure l’édile. Les commerçants engagés dans la démarche ont suivi un atelier de sensibilisation aux violences faites aux femmes, animé par deux juristes du CIDFF. Enfin, rappelons que depuis le 3 août 2018, le harcèlement de rue est puni par la loi. La France est le premier pays à verbaliser l’outrage sexiste avec une peine encourue de 90 à 750 euros !
Les commerces déjà engagés
Ça crée ça cause, Le Bouchon de la cave, Co thé café, Jolie F, Le Bar à créations, Entre deux verres, L’Adresse, Théâtre Artphonème, ESMP École supérieure, Campus de Bourg, La Tannerie, La Fée maraboutée, Le Beau marché.
