Posté le 6 octobre 2022 par La Rédaction

L’heure de la retraite a sonné ! Ce Bressan, né à Lyon, a fréquenté avec succès l’école Charles-Robin, le collège du Revermont puis le lycée Carriat. Après son service militaire en 1981, le destin lui fait rencontrer à Bourg, Bernard Jobazé, le directeur adjoint du Parc des expositions. Un homme qu’il connaissait bien avant son départ pour l’armée. Après les salutations d’usage, Bernard Jobazé lance : « J’ai un salon qui démarre demain matin et j’ai une personne à la billetterie qui est malade, peux-tu la remplacer ? » Le lendemain matin, Didier Guillot faisait son entrée au Parc des expositions, devenu bien plus tard Ainterexpo, pour ne plus le quitter. Son premier poste de travail est au service technique. Ses connaissances, ses compétences, lui font rapidement devenir le responsable du service. En 2008, il est nommé directeur technique. Sa capacité à fédérer, son sens de l’organisation lui permettent d’occuper par intérim le poste de directeur général du Parc des expositions. Il restera en poste de 2011 à 2013 avant de devenir, jusqu’à ce jour le directeur d’exploitation d’Ainterexpo.

5

Sept présidents et des stars

Apprécié de tous, tant pour son professionnalisme, sa connaissance des dossiers, son savoir-faire, que pour sa courtoisie, son amabilité, sa discrétion et son humour, Didier Guillot a, tout au long de sa longue et brillante carrière, connu et travaillé avec sept présidents. « Ce fut d’abord Didier Guillot en compagnie des anciens présidents, élus et directeurs d’Ainterexpo. André Godin, celui qui a signé mon contrat de travail, puis Bernard Poncin, Jean-Paul Grattesol, Jo Ducruet, Christophe Feillens, Guillaume Lacroix et Michel Fontaine. » Les anecdotes sont nombreuses : « En quarante ans, j’en ai vu passer, du monde ! J’ai le souvenir d’avoir pu échanger avec et serrer la main d’Yves Montant, Charles Aznavour, Sylvie Vartan, Barbara, Gérard Depardieu, Johnny Halliday, Serge Gainsbourg, Coluche, Jean-Jacques Goldman, Michel Sardou, Téléphone, Indochine et tant d’autres ! » Les semaines qui viennent seront « un peu dures, je m’y prépare ». Plus de montage de salons, d’organisation de spectacles, de réunions, de présence les week-ends, « de coup de fil à la maison à n’importe quelle heure. Qu’importe, c’était ça le boulot, un travail très prenant, très passionnant. Ainterexpo, c’était vraiment ma seconde maison ! » Pendant quatre décennies, son temps a été ponctué par des plages horaires, des horloges, des agendas, et le réveille-matin avec ses tic-tac qui avançaient trop vite. Au calme, dans sa propriété, il va passer du temps près de ses végétaux. Il prendra plaisir à bricoler dans et autour de sa maison. « C’est l’un de mes passetemps préférés : imaginer, créer, réaliser. » Son autre violon d’Ingres, et pour lequel il compte bien s’investir beaucoup plus, c’est l’avion. Didier Guillot, brillant pilote, est l’un des rares à posséder le brevet de pilote de nuit. Là encore, une anecdote : « L’un de mes plus beaux souvenirs de pilote fut de voler avec François d’Agay, le neveu d’Antoine de Saint-Exupéry ». Comme l’ont rappelé dans leurs discours les élus et les présidents de collectivité, venus saluer son départ : « Tu auras été la clé de voûte de ce bel établissement qu’est Ainterexpo ». Bonne retraite Didier, qu’elle soit passionnante et pleine de bonnes surprises.

6