Posté le 29 octobre 2021 par La Rédaction

Jaime Nava, ex 3e ligne de l’USBPA durant deux années (2012-2014), passé par SaintÉtienne, Périgueux ou encore Dijon, participe à la saison 5 de la « Casa de Papel » sur Netflix. L’Espagnol revient sur sa carrière et sur la série espagnole.


Jaime Nava, que retenez-vous de votre passage à l’USBPA

C’est un passage de ma vie que je garde dans mon cœur. Lorsque j’évoluais à Saint- Etienne en Fédérale 1, j’ai fait des bons matchs contre Bourg-en-Bresse. J’avais un grand gabarit (1m91 pour 110 kilos). Franck Maréchal de l’USBPA m’a alors proposé un contrat. C’est en tout cas un club très fort avec une bonne formation et des infrastructures intéressantes.

Quelle a été votre impression lorsque vous êtes venu pour la première fois ?

Ma vie était plutôt tranquille. L’accueil était chaleureux, j’étais amoureux de la Bresse, de son atmosphère et surtout de l’ambiance. J’ai réalisé mes meilleures saisons à l’USBPA. À la fin de ma première saison, je me suis blessé au genou et je n’ai jamais retrouvé mon niveau. Lorsque l’on est redescendu en Fédérale 1, je n’ai pas réussi à renouveler mon contrat à Bourg. Ils avaient de nombreuses incertitudes par rapport à mon état physique. Aujourd’hui, je comprends la décision du club et j’aurai aimé faire beaucoup plus d’efforts pour poursuivre l’aventure.

Natif de Madrid, vous avez collecté près de 78 sélections avec la sélection espagnole…

Lorsque l’on représente son pays en étant sportif de haut niveau, c’est magique. On a beaucoup souffert pour développer le rugby en Espagne, mais aujourd’hui il commence à se faire une place.

Rugbyman et désormais acteur. Ce passage a-t-il été difficile ?

En tant que capitaine, je commençais à avoir une notoriété en Espagne. On m’a contacté pour participer à l’émission  » Master Chef « . Le fait d’avoir commencé en télévision m’a donné l’opportunité d’évoluer dans la série  » La Casa de Papel  » où j’interprète un policier, patron d’une unité spécialisée dans la lutte contre le terrorisme. Cela a confirmé l’amour que j’avais plus jeune pour le cinéma et le théâtre. Le rôle d’acteur ne s’improvise pas du jour au lendemain.

En quoi votre carrière de rugbyman vous aide ?

Je donne beaucoup d’importance à l’humilité, au travail et à la discipline. Il faut toujours voir la vie comme un challenge. Je vais essayer d’être meilleur acteur que joueur de rugby.

Retournerez-vous un jour dans l’Ain ?

Je vais continuer à gérer mon agence de marketing sportif All & Go, promouvoir le rugby en Espagne et pourquoi pas revenir à Bourg. Là-bas, les habitants, la culture, le poulet de Bresse m’ont marqué. Je garde de très bons souvenirs. C’est une ville qui m’a adopté. J’en suis particulièrement reconnaissant de cette essence très particulière.

jaime nava