Posté le 2 novembre 2023 par La Rédaction

Ancien entraîneur de Nantes (Pro B), Jean-Baptiste Lecrosnier officie dans l’ombre de Frédéric Fauthoux depuis l’année dernière. Qui est l’assistant-coach de la JL ?

Après avoir vu l’historique Gérald Simon sur le banc bressan au travers de trois décennies (1999/07, 2012/22), les supporters de la JL Bourg ont dû s’habituer depuis l’année dernière à une autre figure sur le poste d’adjoint : Jean-Baptiste Lecrosnier (47 ans), arrivé en 2022 avec un contrat d’un an et déjà prolongé jusqu’en 2025. « J’ai la chance de travailler dans l’une des toute meilleures structures françaises, au sein d’un club qui progresse chaque année depuis plus de dix ans, savoure-t-il. On a réalisé une très belle saison l’an dernier et ça s’est parfaitement passé avec Freddy (Fauthoux, le coach principal) ; pourquoi changer ? » Ancien joueur de niveau Nationale 3, Jean-Baptiste Lecrosnier a exercé différentes professions avant de se tourner vers le coaching. Il a notamment été professeur des écoles, puis a enchaîné les postes d’éducateur sportif : avec le club de Pacé, en prison, dans le monde du handicap mental, etc. « Mais je me suis très vite rendu compte que je voulais me tourner vers le haut niveau, précise-t-il. J’ai toujours été sensible au fait d’entraîner. Quand je jouais, j’étais déjà un peu coach sur le terrain. » Le Breton a démarré l’aventure dans « son » club, l’Avenir de Rennes, où il a passé pratiquement 20 ans jusqu’à prendre en main les seniors en cinquième division entre 2006 et 2008, avant de filer à Nantes afin d’assumer la responsabilité technique du centre de formation.

Une histoire longue de 14 ans, ponctuée par une ascension vers le poste d’entraîneur de l’équipe première et le seul trophée de l’histoire du NBH, la Leaders Cup Pro B, remportée en 2020 avec trois anciens Bressans : Garry Chathuant, Abdel Sylla et Thibault Desseignet, l’un des produits de l’école des meneurs de la JL. Remercié en janvier 2022, au cœur de ce qui était sa cinquième saison en Pro B, Jean-Baptiste Lecrosnier a donc accepté de rebasculer vers un poste de n°2. Un pas en arrière ? « Surtout pas. » Plutôt un pas de recul. « Cela se fait régulièrement ailleurs, comme en NBA, beaucoup moins en France, explique-t-il. C’est une posture différente, dans la prise de décision et le coaching, qui doit me permettre de progresser. J’avais souvent réfléchi à cette étape dans ma carrière et je la vois comme une avancée pour repartir derrière diriger une équipe. Venir à Bourg était une réelle opportunité pour moi.»

De fait, alors qu’il n’avait jamais travaillé plus haut qu’en deuxième division, Jean-Baptiste Lecrosnier a pu découvrir les demi-finales du championnat de France et l’EuroCup avec Bourg-en-Bresse. Le tout, avec un rôle précieux auprès de Frédéric Fauthoux, qui l’a notamment missionné sur la structure défensive de l’équipe et le scouting des adversaires, en collaboration avec l’autre adjoint, Slobodan Savovic. « On se répartit les tâches, souligne-t-il. Freddy implique vraiment son staff et c’est très intéressant de travailler comme cela.» N’a-t-il pas d’ailleurs sous les yeux le meilleur exemple de réussite de la trajectoire entraîneur principal – assistant-coach – entraîneur principal ? Ainsi, lors des titres de champion de France 2021 et 2022 de l’Asvel, l’adjoint n°1 de T.J. Parker se nommait…